DIDEROT & d'ALEMBERT. Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers par unesociété de gens de lettres. Mis en ordre & publié par M. Diderot, de l'Académie Royale des Sciences & des Belles-Lettres de Prusse ;& quant à la partie Mathématique, par M. D'Alembert, de l'Académie Royale des Sciences de Paris,de celle de Prusse, & de la Société Royale de Londres. Paris-Neufchatel, Briasson-David-Le Breton-Durand-Faulche,1751-1772. 28 vol. in-folio, dont 16 de texte et 12 de planches. — Nouveau dictionnaire pour servir de supplémentaux dictionnaire des sciences, des arts et des métiers, par une société des gens de lettres. Paris-Amsterdam,Panckoucke-Stoupe-Brunet-Rey, 1776-1777. 5 vol. in-folio. Paris-Amsterdam, Panckoucke-Rey, 1780. — Soit 33 vol. in-folio, veau marbré, dos ornés, p. de titre rouge et de tomaison fauves, tr. rouges (Reliure de l'époque). ÉDITION ORIGINALE DE L'UNE DES PLUS GRANDES ENTREPRISES DE L'ESPRIT OCCIDENTAL ET DE L'ÉCRITAU SIÈCLE DES LUMIÈRES. Elle est à la fois une compilation d'informations et un manifeste philosophique. Sous la masse des 28 vol. et l'énormevariété de ses 71 818 articles, se cache une évolution de la connaissance humaine dont les nouveaux principes ont été énoncéspar d'Alembert, dans leDiscours préliminaire. En effet, bien qu'il reconnaisse officiellement l'autorité de l'église,d'Alembert précise que la connaissance vient des sens et non de Rome et de la Bible,la raison étant le juge souverain. C'estpourquoi cet ouvrage est apparu tout de suite dangereux aux yeux des autorités qui l'ont condamné à deux reprises : unepremière fois en 1752 après l'affaire de l'abbé Jean-Martin de Prades, et en 1759 après la publication de l'Esprit d'Helvetius. Chaque fois elle fut sauvée par Guillaume de Lamoignon de Malesherbes. Lors de la deuxième interdiction, il fut l'instigateur du compromis qui préserva l'Encyclopédie. En effet, en accordant àDiderot le droit de publier un recueil de mille planches sur les Sciences, les Arts Libéraux et les Arts Méchaniques,il l'autorisaimplicitement à imprimer les dix derniers volumes de texte à condition qu'ils soient libellés à Neufchatel, S. Faulche& Compagnie, Libraires et Imprimeurs. Parmi les écrivains qui participèrent à cette entreprise, on peut citer : Duclos, Rousseau, Turgot, d'Holbach, Daubenton,Quesnay, Grimm. Le supplément fut confié à Robinet. Un frontispice par Cochin et 3129 planches gravées d'une remarquable facture illustrent cet ouvrage. Diderot recruta lesdessinateurs et graveurs parmi les artistes de la rue Saint-Jacques et de la Huchette. Le meilleur d'entre-eux fut Louis-Jacques Gousier. Manquent 18 planches (tome I, pl. 7, tome III, pl. 14-16, 19-23, 33-35, 37-38, tome XII pl. 16-17, les trois planches d'hermaphrodites). Quelques défauts à la reliure (restaurations, coiffes parfois abîmées).
DIDEROT & d'ALEMBERT. Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers par unesociété de gens de lettres. Mis en ordre & publié par M. Diderot, de l'Académie Royale des Sciences & des Belles-Lettres de Prusse ;& quant à la partie Mathématique, par M. D'Alembert, de l'Académie Royale des Sciences de Paris,de celle de Prusse, & de la Société Royale de Londres. Paris-Neufchatel, Briasson-David-Le Breton-Durand-Faulche,1751-1772. 28 vol. in-folio, dont 16 de texte et 12 de planches. — Nouveau dictionnaire pour servir de supplémentaux dictionnaire des sciences, des arts et des métiers, par une société des gens de lettres. Paris-Amsterdam,Panckoucke-Stoupe-Brunet-Rey, 1776-1777. 5 vol. in-folio. Paris-Amsterdam, Panckoucke-Rey, 1780. — Soit 33 vol. in-folio, veau marbré, dos ornés, p. de titre rouge et de tomaison fauves, tr. rouges (Reliure de l'époque). ÉDITION ORIGINALE DE L'UNE DES PLUS GRANDES ENTREPRISES DE L'ESPRIT OCCIDENTAL ET DE L'ÉCRITAU SIÈCLE DES LUMIÈRES. Elle est à la fois une compilation d'informations et un manifeste philosophique. Sous la masse des 28 vol. et l'énormevariété de ses 71 818 articles, se cache une évolution de la connaissance humaine dont les nouveaux principes ont été énoncéspar d'Alembert, dans leDiscours préliminaire. En effet, bien qu'il reconnaisse officiellement l'autorité de l'église,d'Alembert précise que la connaissance vient des sens et non de Rome et de la Bible,la raison étant le juge souverain. C'estpourquoi cet ouvrage est apparu tout de suite dangereux aux yeux des autorités qui l'ont condamné à deux reprises : unepremière fois en 1752 après l'affaire de l'abbé Jean-Martin de Prades, et en 1759 après la publication de l'Esprit d'Helvetius. Chaque fois elle fut sauvée par Guillaume de Lamoignon de Malesherbes. Lors de la deuxième interdiction, il fut l'instigateur du compromis qui préserva l'Encyclopédie. En effet, en accordant àDiderot le droit de publier un recueil de mille planches sur les Sciences, les Arts Libéraux et les Arts Méchaniques,il l'autorisaimplicitement à imprimer les dix derniers volumes de texte à condition qu'ils soient libellés à Neufchatel, S. Faulche& Compagnie, Libraires et Imprimeurs. Parmi les écrivains qui participèrent à cette entreprise, on peut citer : Duclos, Rousseau, Turgot, d'Holbach, Daubenton,Quesnay, Grimm. Le supplément fut confié à Robinet. Un frontispice par Cochin et 3129 planches gravées d'une remarquable facture illustrent cet ouvrage. Diderot recruta lesdessinateurs et graveurs parmi les artistes de la rue Saint-Jacques et de la Huchette. Le meilleur d'entre-eux fut Louis-Jacques Gousier. Manquent 18 planches (tome I, pl. 7, tome III, pl. 14-16, 19-23, 33-35, 37-38, tome XII pl. 16-17, les trois planches d'hermaphrodites). Quelques défauts à la reliure (restaurations, coiffes parfois abîmées).
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