Auktionsarchiv: Los-Nr. 89

CONSTANT (Constant Wairy, dit). Mémoires...

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Zuschlagspreis:
n. a.
Auktionsarchiv: Los-Nr. 89

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CONSTANT (Constant Wairy, dit). Mémoires [...] sur la vie privée de Napoléon, sa vie et sa Cour. À Paris, chez Ladvocat, 1830-[1831]. 6 volumes in-8, demi-veau bleu nuit à coins, dos à larges nerfs ornés de motifs dorés et à froid avec pièce ex-libris noires, filets pointillés en lisière de cuir sur les plats, tranches mouchetées , reliure très légèrement frottée , quelques rousseurs, parfois fortes sur les feuillets liminaires (reliure de l’époque). I : (4)-iv-xv-(1 blanche)-357-(1 blanche) pp. – II : (4)-364 pp. – III : (4)-vii-(1 blanche)-400 pp. – IV : (4)- 400 pp. – V : (4)-397-(1 blanche) pp. – VI : (4)-432 pp. Édition oirginale Parmi les plus célèbres mémoires de « teinturiers » sur l’Empire. Premier valet de chambre et donc serviteur le plus proche de Napoléon de 1800 à 1814, Constant ne pouvait qu’apporter un témoignage extraordinairement intime sur l’empereur. L’introduction écarte d’ailleurs ici d’emblée la critique habituelle de ce genre de mémoires : « On a prétendu qu’il n’était point de héros pour le valet de chambre. Je demande la permission de ne point être de cet avis. L’empereur, de si près qu’on l’ait vu, était toujours un héros, et il y avait beaucoup à gagner à voir aussi en lui l’homme de près et en détail » (t. I, p. xi). Et pour cette raison, ces souvenirs rencontrèrent un grand succès – un succès dû cependant en grande partie à l’habileté éditoriale du libraire Pierre-François Ladvocat, qui publia maints mémoires, authentiques, arrangés ou fictifs. Dans le cas de Constant, il semble qu’ils aient bien été établis à partir d’éléments fournis par l’intéressé, mais que ces éléments aient été arrangés par des littérateurs professionnels (pour cela dits « teinturiers ») : Jean-Baptiste-Bonaventure de Roquefort-Flaméricourt, pour les premiers volumes, puis les frères Méliot, Auguste Luchet et Désiré Nisard, et, pour les derniers volumes, Charles-Maxime Catherinet dit de Villemarest (Tulard, n° 351). Les mémoires de Constant sont par ailleurs complétés et enrichis detextes complémentaires d’un intérêt certain : tout d’abord les « Souvenirs d’une dame du palais impérial », par Marie-AntoinetteÉlisabeth Le Michaud d’Arçon, baronne de Vaudey de Vellexon, puis un ensemble de pièces concernant les opérations militaires de 1807 en Dalmatie, et enfin « Le Piémont sous l’Empire et la cour du prince Borghese [...], 1808 et 1809 », probablement des souvenirs personnels de Villemarest, secrétaire du prince Camille Borghese quand celuici était gouverneur général des départements au-delà des Alpes. Provenance : Henry Seymour (pièce ex-libris dorée à ses initiales en un écu couronné). Personnalité en vue du Paris romantique, compagnon de plaisir du duc d’Orléans, Henry Seymour (1805-1859) appartenait à la famille des ducs de Sommerset mais était issu d’une mésalliance, entre son père, le comte de Yarmouth puis marquis de Hertford, et une belle aristocrate italienne de paternité incertaine. Henry Seymour fut un des fondateurs du Jockey club, contribua à introduire en France la mode britannique des sports, et se distingua également par son goût pour la bibliophilie.

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CONSTANT (Constant Wairy, dit). Mémoires [...] sur la vie privée de Napoléon, sa vie et sa Cour. À Paris, chez Ladvocat, 1830-[1831]. 6 volumes in-8, demi-veau bleu nuit à coins, dos à larges nerfs ornés de motifs dorés et à froid avec pièce ex-libris noires, filets pointillés en lisière de cuir sur les plats, tranches mouchetées , reliure très légèrement frottée , quelques rousseurs, parfois fortes sur les feuillets liminaires (reliure de l’époque). I : (4)-iv-xv-(1 blanche)-357-(1 blanche) pp. – II : (4)-364 pp. – III : (4)-vii-(1 blanche)-400 pp. – IV : (4)- 400 pp. – V : (4)-397-(1 blanche) pp. – VI : (4)-432 pp. Édition oirginale Parmi les plus célèbres mémoires de « teinturiers » sur l’Empire. Premier valet de chambre et donc serviteur le plus proche de Napoléon de 1800 à 1814, Constant ne pouvait qu’apporter un témoignage extraordinairement intime sur l’empereur. L’introduction écarte d’ailleurs ici d’emblée la critique habituelle de ce genre de mémoires : « On a prétendu qu’il n’était point de héros pour le valet de chambre. Je demande la permission de ne point être de cet avis. L’empereur, de si près qu’on l’ait vu, était toujours un héros, et il y avait beaucoup à gagner à voir aussi en lui l’homme de près et en détail » (t. I, p. xi). Et pour cette raison, ces souvenirs rencontrèrent un grand succès – un succès dû cependant en grande partie à l’habileté éditoriale du libraire Pierre-François Ladvocat, qui publia maints mémoires, authentiques, arrangés ou fictifs. Dans le cas de Constant, il semble qu’ils aient bien été établis à partir d’éléments fournis par l’intéressé, mais que ces éléments aient été arrangés par des littérateurs professionnels (pour cela dits « teinturiers ») : Jean-Baptiste-Bonaventure de Roquefort-Flaméricourt, pour les premiers volumes, puis les frères Méliot, Auguste Luchet et Désiré Nisard, et, pour les derniers volumes, Charles-Maxime Catherinet dit de Villemarest (Tulard, n° 351). Les mémoires de Constant sont par ailleurs complétés et enrichis detextes complémentaires d’un intérêt certain : tout d’abord les « Souvenirs d’une dame du palais impérial », par Marie-AntoinetteÉlisabeth Le Michaud d’Arçon, baronne de Vaudey de Vellexon, puis un ensemble de pièces concernant les opérations militaires de 1807 en Dalmatie, et enfin « Le Piémont sous l’Empire et la cour du prince Borghese [...], 1808 et 1809 », probablement des souvenirs personnels de Villemarest, secrétaire du prince Camille Borghese quand celuici était gouverneur général des départements au-delà des Alpes. Provenance : Henry Seymour (pièce ex-libris dorée à ses initiales en un écu couronné). Personnalité en vue du Paris romantique, compagnon de plaisir du duc d’Orléans, Henry Seymour (1805-1859) appartenait à la famille des ducs de Sommerset mais était issu d’une mésalliance, entre son père, le comte de Yarmouth puis marquis de Hertford, et une belle aristocrate italienne de paternité incertaine. Henry Seymour fut un des fondateurs du Jockey club, contribua à introduire en France la mode britannique des sports, et se distingua également par son goût pour la bibliophilie.

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