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Auction archive: Lot number 53

COMMODE ROYALE D'EPOQUE LOUIS XV LIVREE PAR GILLES JOUBERT EN 1764 POUR LE CHÂTEAU DE FONTAINEBLEAU

Estimate
€500,000 - €800,000
ca. US$655,968 - US$1,049,549
Price realised:
n. a.
Auction archive: Lot number 53

COMMODE ROYALE D'EPOQUE LOUIS XV LIVREE PAR GILLES JOUBERT EN 1764 POUR LE CHÂTEAU DE FONTAINEBLEAU

Estimate
€500,000 - €800,000
ca. US$655,968 - US$1,049,549
Price realised:
n. a.
Beschreibung:

COMMODE ROYALE D'EPOQUE LOUIS XV LIVREE PAR GILLES JOUBERT EN 1764 POUR LE CHÂTEAU DE FONTAINEBLEAU En placage de bois de rose et bois de violette, ornementation de bronze ciselé et doré, dessus de marbre brèche d'Alep restauré, la façade galbée, ouvrant par deux tiroirs, les poignées en volutes et agrafes de feuillage, les chutes aux angles à motif de cabochon, feuillage et fleurs, le tablier orné d'un cartouche floral flanqué de feuilles d'acanthe reposant sur des pieds cambrés terminés par des griffes de lion Hauteur : 89,5 cm. (35 1/4 in.), Largeur : 151 cm. (59 1/2 in.), Profondeur : 68,5 cm. (27 in.) A ROYAL LOUIS XV ORMOLU-MOUNTED KINGWOOD AND TULIPWOOD PARQUETRY COMMODE DELIVERED BY GILLES JOUBERT IN 1764 FOR FONTAINEBLEAU CASTLE Provenance : Comte d'Artois, futur Charles X, située dans sa chambre à coucher du Pavillon des Chasses du château de Fontainebleau. Bibliographie : Pierre Kjellberg, " Le Mobilier français du XVIIIème siècle " Paris, 1989, p 455 Cette commode fut livrée en 1764 par Gilles Joubert ébéniste du roi, pour la Chambre à coucher du frère de Louis XVI, Charles Philippe de Bourbon, comte d'Artois, que ce dernier n'occupera effectivement qu'à partir de 1773 dans l'appartement dit " des chasses ", au rez-de-chaussée du château de Fontainebleau, tandis que la comtesse sera logée au premier étage. Notre commode porte au dos le numéro 2 321 peint au pochoir et à l'encre noire. Ce dernier renvoie au Journal du Garde Meuble de la Couronne. Malheureusement le feuillet 42, qui devait mentionner notre commode, a disparu. Cependant, le Mémoire de livraison conservé fait état d'une commode fournie par Gilles Joubert le 22 août 1764 pour la " Chambre de Monsieur le Comte d'Artois au Pavillon des Chasses du Château de Fontainebleau ", ainsi décrite : " Une commode de bois violet et rose en mosaïques de 4 pieds 1/2 de long [146,16 cm] sur 32 pouces de haut [86,62 cm], à deux grands tiroirs fermant à clef et ornés de 4 chutes, 4 pieds, 2 riches portants, 2 entrées et 2 rosettes sur les cotés, les dits bronzes ciselés et surdorés d'or moulu avec son dessus de marbre brèche d'Alep pour cela la somme de 760 livres " . En 1786, la commode était toujours en place. L'inventaire de 1786 (cf. Archives Nationales, O1, 3397, " Inventaire des meubles existant au château de Fontainebleau au 1er Novembre 1786 ", folio 77) la décrit ainsi: " une commode en tombeau à deux grands tiroirs plaquée en mosaïque et champs de bois de violette sur fond de bois de rose, poignées, entrées, chutes, sabots de bronzes dorés, dessus de marbre brèche d'Alep, de quatre pieds et demi de large [146,16 cm] ". En marge figure le numéro 2 321 inscrit au dos de notre commode et au Journal du Garde Meuble. Le numéro 152 précédé du monogramme F couronné, pour Fontainebleau, également présent au dos de notre commode, correspond à la nouvelle numérotation établie par Thierry de Ville d'Avray, intendant général des Meubles de la Couronne, et seule utilisée dans l'inventaire de septembre 1787. (cf. Archives Nationales, O1, 3398, " Inventaire des meubles du château de Fontainebleau fait au mois de Septembre 1787", folio 95.) La commode resta dans l'appartement du comte d'Artois à Fontainebleau jusqu'à la Révolution, pour être ensuite vendue aux enchères entre le 19 et le 24 Septembre 1794. A partir de cette date l'histoire de la commode est plus difficile à retracer, les inventaires et les procès-verbaux des ventes révolutionnaires de Fontainebleau ayant disparu. Notre commode n'est pas estampillée comme la plupart des pièces que Joubert a exécutées pour la Cour. Néanmoins elle présente des traits communs à plusieurs de ses œuvres. Quatre encoignures livrées en 1774 pour les Bains de Louis XV à Versailles présentent le même décor de marqueterie à treillages de bois de rose sur un fond de bois de violette. Un bureau plat en laque rouge destiné au Cabinet Intérieur de Louis XV à Versailles, livré par Joubert en 1759 et conservé aujourd'hui au Metropolitan Museum

Auction archive: Lot number 53
Auction:
Datum:
12 Dec 2012
Auction house:
Artcurial
7, rond-point des Champs-Élysées
75008 Paris
France
contact@artcurial.com
+33 (0)1 42992020
Beschreibung:

COMMODE ROYALE D'EPOQUE LOUIS XV LIVREE PAR GILLES JOUBERT EN 1764 POUR LE CHÂTEAU DE FONTAINEBLEAU En placage de bois de rose et bois de violette, ornementation de bronze ciselé et doré, dessus de marbre brèche d'Alep restauré, la façade galbée, ouvrant par deux tiroirs, les poignées en volutes et agrafes de feuillage, les chutes aux angles à motif de cabochon, feuillage et fleurs, le tablier orné d'un cartouche floral flanqué de feuilles d'acanthe reposant sur des pieds cambrés terminés par des griffes de lion Hauteur : 89,5 cm. (35 1/4 in.), Largeur : 151 cm. (59 1/2 in.), Profondeur : 68,5 cm. (27 in.) A ROYAL LOUIS XV ORMOLU-MOUNTED KINGWOOD AND TULIPWOOD PARQUETRY COMMODE DELIVERED BY GILLES JOUBERT IN 1764 FOR FONTAINEBLEAU CASTLE Provenance : Comte d'Artois, futur Charles X, située dans sa chambre à coucher du Pavillon des Chasses du château de Fontainebleau. Bibliographie : Pierre Kjellberg, " Le Mobilier français du XVIIIème siècle " Paris, 1989, p 455 Cette commode fut livrée en 1764 par Gilles Joubert ébéniste du roi, pour la Chambre à coucher du frère de Louis XVI, Charles Philippe de Bourbon, comte d'Artois, que ce dernier n'occupera effectivement qu'à partir de 1773 dans l'appartement dit " des chasses ", au rez-de-chaussée du château de Fontainebleau, tandis que la comtesse sera logée au premier étage. Notre commode porte au dos le numéro 2 321 peint au pochoir et à l'encre noire. Ce dernier renvoie au Journal du Garde Meuble de la Couronne. Malheureusement le feuillet 42, qui devait mentionner notre commode, a disparu. Cependant, le Mémoire de livraison conservé fait état d'une commode fournie par Gilles Joubert le 22 août 1764 pour la " Chambre de Monsieur le Comte d'Artois au Pavillon des Chasses du Château de Fontainebleau ", ainsi décrite : " Une commode de bois violet et rose en mosaïques de 4 pieds 1/2 de long [146,16 cm] sur 32 pouces de haut [86,62 cm], à deux grands tiroirs fermant à clef et ornés de 4 chutes, 4 pieds, 2 riches portants, 2 entrées et 2 rosettes sur les cotés, les dits bronzes ciselés et surdorés d'or moulu avec son dessus de marbre brèche d'Alep pour cela la somme de 760 livres " . En 1786, la commode était toujours en place. L'inventaire de 1786 (cf. Archives Nationales, O1, 3397, " Inventaire des meubles existant au château de Fontainebleau au 1er Novembre 1786 ", folio 77) la décrit ainsi: " une commode en tombeau à deux grands tiroirs plaquée en mosaïque et champs de bois de violette sur fond de bois de rose, poignées, entrées, chutes, sabots de bronzes dorés, dessus de marbre brèche d'Alep, de quatre pieds et demi de large [146,16 cm] ". En marge figure le numéro 2 321 inscrit au dos de notre commode et au Journal du Garde Meuble. Le numéro 152 précédé du monogramme F couronné, pour Fontainebleau, également présent au dos de notre commode, correspond à la nouvelle numérotation établie par Thierry de Ville d'Avray, intendant général des Meubles de la Couronne, et seule utilisée dans l'inventaire de septembre 1787. (cf. Archives Nationales, O1, 3398, " Inventaire des meubles du château de Fontainebleau fait au mois de Septembre 1787", folio 95.) La commode resta dans l'appartement du comte d'Artois à Fontainebleau jusqu'à la Révolution, pour être ensuite vendue aux enchères entre le 19 et le 24 Septembre 1794. A partir de cette date l'histoire de la commode est plus difficile à retracer, les inventaires et les procès-verbaux des ventes révolutionnaires de Fontainebleau ayant disparu. Notre commode n'est pas estampillée comme la plupart des pièces que Joubert a exécutées pour la Cour. Néanmoins elle présente des traits communs à plusieurs de ses œuvres. Quatre encoignures livrées en 1774 pour les Bains de Louis XV à Versailles présentent le même décor de marqueterie à treillages de bois de rose sur un fond de bois de violette. Un bureau plat en laque rouge destiné au Cabinet Intérieur de Louis XV à Versailles, livré par Joubert en 1759 et conservé aujourd'hui au Metropolitan Museum

Auction archive: Lot number 53
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Datum:
12 Dec 2012
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Artcurial
7, rond-point des Champs-Élysées
75008 Paris
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