COMMODE D'EPOQUE REGENCE PAR CHARLES CRESSENT En placage d'amarante et satiné, ornementation de bronze ciselé et doré, dessus de marbre rouge des Flandres, la façade en arbalète ouvrant par trois tiroirs séparés d'une traverse apparente, ornée au centre d'un cartouche campaniforme et flanqué de crosses addossées de part et d'autre d'une chute de fleurs, reposant sur des pieds cambrés agrementés des sabots en bronze Hauteur : 85 cm. (33 1/2 in.), Largeur : 117 cm. (46 in.), Profondeur : 55 cm. (21 1/2 in.) A REGENCE ORMOLU-MOUNTED AMARANTH AND SATINWOOD COMMODE, BY CHARLES CRESSENT Provenance : Vente Christie's Londres, collection de Lady Baird, le 11 mars 1971, lot 83. Galerie Kraemer. Collection privée, Paris. Notre commode est caractéristique de l'œuvre de Charles Cressent dont la production, homogène, est immédiatement identifiable notamment par l'utilisation de modèles de bronze qui lui sont propres. Sculpteur de formation, il leur accorde une grande importance. A l'instar d'André Charles Boulle les bronzes sont en osmose avec le meuble souvent plaqué de satiné et d'amarante comme c'est ici le cas. La présente commode est à rapprocher d'un dessin conservé au Musée National de Stockholm, illustré dans Alexandre Pradère, Charles Cressent éditions Faton, Dijon, 2003, p. 168. Elle appartient à un groupe apparu dans l'œuvre de Cressent à la fin des années 1720 et dont la façade est ornée de doubles crosses à godrons et festons formant un dessin campaniforme encadrant une chute de fleurs. Cette formule déclinée sur des commodes à deux et trois rangs de tiroirs, comporte des variantes au niveau des poignées du premier tiroir tantôt en arbalètes tantôt, comme ici, prenant la forme de boutons de tirage. Les chutes également varient, à motif mosaïqué, rocaille ou en espagnolettes. Alexandre Pradère dénombre six commodes de ce type, à trois rangs de tiroirs, dont la nôtre, illustrées dans son ouvrage (op. cit.) pp. 287-288. Certaines présentent aux angles des montants concaves ou convexes archaïsant, les autres sont munies de boutons de tirage et de chutes mosaïquées, ce qui amène l'auteur à les dater des années 1725-1735. Charles Cressent (1685-1768) Né à Paris en 1685, issu d'une famille d'artisans et d'artistes, Charles Cressent se forme dans l'atelier de son père, François Cressent sculpteur du Roi. En 1714 il est reçu en tant que sculpteur à l'Académie de Saint Luc puis entre dans l'atelier de l'ébéniste Joseph Poitou dont il prend la succession cinq années plus tard en épousant sa veuve et devenant ainsi ébéniste du duc d'Orléans, le régent. C'est le début de sa grande ascension devenant l'ébéniste majeur sous la Régence. Il reçoit alors les commandes des personnages importants du royaume dont le régent puis son fils Louis d'Orléans, le duc de Richelieu, Crozat et Julienne. Des princes étrangers font également appel à lui, tels que Jean V du Portugal ou l'Electeur de Bavière. Sa vie sera cependant jalonnée de procès et de ventes. En 1723 et 1733 la corporation des bronziers et doreurs lui intente un procès, à l'origine des états dressés permettant de dater ses modèles. Puis des problèmes financiers l'obligeront à vendre à plusieurs reprises ses propres meubles en 1749, 1757 et 1765. Bibliographie : Alexandre Pradère, Charles Cressent éditions Faton, Dijon, 2003, cat. 159, p. 288. Le marbre est associé, remplaçant celui qui était lui même rapporté au moment de la vente de la collection de Lady Baird, il s'agit d'un marbre rouge griotte The marble top is associated, replacing the one which was sold at the time of Lady Baird's'sale (the marble of the Lady Baird's'commode being associated itself). Please note the marble top is rouge griotte
COMMODE D'EPOQUE REGENCE PAR CHARLES CRESSENT En placage d'amarante et satiné, ornementation de bronze ciselé et doré, dessus de marbre rouge des Flandres, la façade en arbalète ouvrant par trois tiroirs séparés d'une traverse apparente, ornée au centre d'un cartouche campaniforme et flanqué de crosses addossées de part et d'autre d'une chute de fleurs, reposant sur des pieds cambrés agrementés des sabots en bronze Hauteur : 85 cm. (33 1/2 in.), Largeur : 117 cm. (46 in.), Profondeur : 55 cm. (21 1/2 in.) A REGENCE ORMOLU-MOUNTED AMARANTH AND SATINWOOD COMMODE, BY CHARLES CRESSENT Provenance : Vente Christie's Londres, collection de Lady Baird, le 11 mars 1971, lot 83. Galerie Kraemer. Collection privée, Paris. Notre commode est caractéristique de l'œuvre de Charles Cressent dont la production, homogène, est immédiatement identifiable notamment par l'utilisation de modèles de bronze qui lui sont propres. Sculpteur de formation, il leur accorde une grande importance. A l'instar d'André Charles Boulle les bronzes sont en osmose avec le meuble souvent plaqué de satiné et d'amarante comme c'est ici le cas. La présente commode est à rapprocher d'un dessin conservé au Musée National de Stockholm, illustré dans Alexandre Pradère, Charles Cressent éditions Faton, Dijon, 2003, p. 168. Elle appartient à un groupe apparu dans l'œuvre de Cressent à la fin des années 1720 et dont la façade est ornée de doubles crosses à godrons et festons formant un dessin campaniforme encadrant une chute de fleurs. Cette formule déclinée sur des commodes à deux et trois rangs de tiroirs, comporte des variantes au niveau des poignées du premier tiroir tantôt en arbalètes tantôt, comme ici, prenant la forme de boutons de tirage. Les chutes également varient, à motif mosaïqué, rocaille ou en espagnolettes. Alexandre Pradère dénombre six commodes de ce type, à trois rangs de tiroirs, dont la nôtre, illustrées dans son ouvrage (op. cit.) pp. 287-288. Certaines présentent aux angles des montants concaves ou convexes archaïsant, les autres sont munies de boutons de tirage et de chutes mosaïquées, ce qui amène l'auteur à les dater des années 1725-1735. Charles Cressent (1685-1768) Né à Paris en 1685, issu d'une famille d'artisans et d'artistes, Charles Cressent se forme dans l'atelier de son père, François Cressent sculpteur du Roi. En 1714 il est reçu en tant que sculpteur à l'Académie de Saint Luc puis entre dans l'atelier de l'ébéniste Joseph Poitou dont il prend la succession cinq années plus tard en épousant sa veuve et devenant ainsi ébéniste du duc d'Orléans, le régent. C'est le début de sa grande ascension devenant l'ébéniste majeur sous la Régence. Il reçoit alors les commandes des personnages importants du royaume dont le régent puis son fils Louis d'Orléans, le duc de Richelieu, Crozat et Julienne. Des princes étrangers font également appel à lui, tels que Jean V du Portugal ou l'Electeur de Bavière. Sa vie sera cependant jalonnée de procès et de ventes. En 1723 et 1733 la corporation des bronziers et doreurs lui intente un procès, à l'origine des états dressés permettant de dater ses modèles. Puis des problèmes financiers l'obligeront à vendre à plusieurs reprises ses propres meubles en 1749, 1757 et 1765. Bibliographie : Alexandre Pradère, Charles Cressent éditions Faton, Dijon, 2003, cat. 159, p. 288. Le marbre est associé, remplaçant celui qui était lui même rapporté au moment de la vente de la collection de Lady Baird, il s'agit d'un marbre rouge griotte The marble top is associated, replacing the one which was sold at the time of Lady Baird's'sale (the marble of the Lady Baird's'commode being associated itself). Please note the marble top is rouge griotte
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