COFFRE D'EPOQUE LOUIS XIV, VERS 1660-70 En chêne, garni de tapisserie au petit point associée, à motif floral sur fond bleu, le couvercle légèrement bombé, flanqué de poignées et entrée de serrure en bronze, reposant sur un piétement à six colonnes en noyer tourné en forme de balustre réunis par une entretoise ; une poignée manquante, restaurations Dimensions du coffre : Hauteur : 32 cm. (12 1/2 in.), Largeur : 58,5 cm. (23 in.), Profondeur : 37 cm. (14 1/2 in.) Piètement : Hauteur : 65,5 cm. (25 3/4 in.), Largeur : 67,5 cm. (26 1/2 in.), Profondeur : 41 cm. (16 in.) A LOUIS XIV OAK AND NEEDLEWORK COFFER, CIRCA 1660-1670, ON A WALNUT STAND, THE TAPESTRY PROBABLY ASSOCIATED Au XVIIème siècle, la mode des tapis et broderies envahit les intérieurs des plus fortunés. Les garnitures des sièges et du mobilier en font toute la valeur. On trouve un exemple de coffre garni de tapisserie dans la première décennie du XVIIème siècle avec le coffret aux armes de Marie de Médicis, recouvert de broderie représentant des rinceaux de fleurs, chacune d'elles identifiable (illustré dans le catalogue d'exposition, Un temps d'exubérance, les arts décoratifs sous Louis XIII et Anne d'Autriche, Paris, Galeries Nationales du Grand Palais, 8 avril-9 juillet 2002 ibid. p. 197, ill. 113). Ce type de coffre servait de rangement pour les bijoux ou les tissus précieux. Plusieurs inventaires de la famille Lourdet, artisans de la Manufacture de Chaillot, y font référence. Au décès de Simon Lourdet en 1666, il est fait mention de « sept morceaux de mesme ouvrage (façon de Turquie) servans à couvrir cassettes et layettes ». Un autre inventaire décrit en 1674 « une cassette couverte d'ouvrage de Savonnerie garnie de cuivre doré à serrure fermant à clef sur son pied (de) noyer ». Un tel coffre est conservé au Musée du Louvre (illustré dans ibid. p. 190-191, ill. 111). Les exemples garnis de Savonnerie sont parmi les plus précieux tout comme ceux ornés de marqueterie florale. L'un, attribué à Pierre Gole a été vendu par Christie's Londres, le 7 décembre 1995, lot 57. A partir des années 1680, André Charles Boulle leur donnera leur forme la plus luxueuse, en marqueterie de métal et d'écaille. Un coffre entièrement garni de tapisserie au gros point a été vendu à Paris, hôtel Drouot, le 29 novembre 1995, lot 196. Un autre de taille comparable au nôtre mais ayant perdu son entrée de serrure et ses poignées a été vendu à Paris, hôtel Drouot, le 15 décembre 2004, lot 68.
COFFRE D'EPOQUE LOUIS XIV, VERS 1660-70 En chêne, garni de tapisserie au petit point associée, à motif floral sur fond bleu, le couvercle légèrement bombé, flanqué de poignées et entrée de serrure en bronze, reposant sur un piétement à six colonnes en noyer tourné en forme de balustre réunis par une entretoise ; une poignée manquante, restaurations Dimensions du coffre : Hauteur : 32 cm. (12 1/2 in.), Largeur : 58,5 cm. (23 in.), Profondeur : 37 cm. (14 1/2 in.) Piètement : Hauteur : 65,5 cm. (25 3/4 in.), Largeur : 67,5 cm. (26 1/2 in.), Profondeur : 41 cm. (16 in.) A LOUIS XIV OAK AND NEEDLEWORK COFFER, CIRCA 1660-1670, ON A WALNUT STAND, THE TAPESTRY PROBABLY ASSOCIATED Au XVIIème siècle, la mode des tapis et broderies envahit les intérieurs des plus fortunés. Les garnitures des sièges et du mobilier en font toute la valeur. On trouve un exemple de coffre garni de tapisserie dans la première décennie du XVIIème siècle avec le coffret aux armes de Marie de Médicis, recouvert de broderie représentant des rinceaux de fleurs, chacune d'elles identifiable (illustré dans le catalogue d'exposition, Un temps d'exubérance, les arts décoratifs sous Louis XIII et Anne d'Autriche, Paris, Galeries Nationales du Grand Palais, 8 avril-9 juillet 2002 ibid. p. 197, ill. 113). Ce type de coffre servait de rangement pour les bijoux ou les tissus précieux. Plusieurs inventaires de la famille Lourdet, artisans de la Manufacture de Chaillot, y font référence. Au décès de Simon Lourdet en 1666, il est fait mention de « sept morceaux de mesme ouvrage (façon de Turquie) servans à couvrir cassettes et layettes ». Un autre inventaire décrit en 1674 « une cassette couverte d'ouvrage de Savonnerie garnie de cuivre doré à serrure fermant à clef sur son pied (de) noyer ». Un tel coffre est conservé au Musée du Louvre (illustré dans ibid. p. 190-191, ill. 111). Les exemples garnis de Savonnerie sont parmi les plus précieux tout comme ceux ornés de marqueterie florale. L'un, attribué à Pierre Gole a été vendu par Christie's Londres, le 7 décembre 1995, lot 57. A partir des années 1680, André Charles Boulle leur donnera leur forme la plus luxueuse, en marqueterie de métal et d'écaille. Un coffre entièrement garni de tapisserie au gros point a été vendu à Paris, hôtel Drouot, le 29 novembre 1995, lot 196. Un autre de taille comparable au nôtre mais ayant perdu son entrée de serrure et ses poignées a été vendu à Paris, hôtel Drouot, le 15 décembre 2004, lot 68.
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