Modèle F1, 2002 Plat en céramique émaillée, signée et datée en bas, numéroté au dos 37/40 et marqué des cachets La Tuilerie à Treigny, Enrico Navarra Diamètre: 53,5 cm - 21 in. Enameled ceramic, signed and dated, Edition 37/40 Enrico Navarra « L'abstrait est resté pour moi le langage essentiel qui se transforme et s'enrichit indéfiniment pour communiquer l'expérience et la contemplation vécue » Chu Teh Chun Issu d'une grande famille de collectionneurs chinois, Chu Teh Chun intègre tout naturellement l'Ecole des Beaux-Arts de Hangzhou en 1935. Il y suit les cours dispensés par Lin Fengmian et souhaite se spécialiser dans la peinture traditionnelle chinoise. L'école ne proposant pas cette option, il opte finalement pour la peinture occidentale. Après de brillantes études, il devient professeur à l'Université Normale Nationale en 1951. Quelques années plus tard, il décide de partir s'installer à Paris. Il se promène au Louvre, dessine à la Grande Chaumière, visite les galeries et les expositions et se perd dans les petites rues parisiennes qu'il aime tant peindre. Il découvre l'art abstrait lors de la rétrospective de Nicolas de Staël en 1956. Il est fasciné par ce peintre qui réussit à recueillir l'essence même de la nature pour la présenter ensuite comme une ébauche abstraite. Suite à cette rencontre, Chu Teh Chun se plonge lui aussi dans l'abstraction, il veut aller à l'encontre des formes géométriques qui ont pendant trop longtemps guidées notre regard sur le monde. Il se tourne alors vers l'abstraction lyrique, mouvement créé après la Deuxième Guerre Mondiale qui se caractérise par une liberté d'expression et d'émotion que les peintres traduisent sur leurs toiles en peignant des paysages fantastiques et pleins de poésies, où les couleurs se mélangent à la manière de tourbillons balayant la surface de l'oeuvre, comme nous pouvons le constater sur « Composition ». Les couleurs fortes et la touche rapide traduisent l'agitation du moment, concentrée dans la partie centrale de l'oeuvre comme si une tempête ne faisait que passer. Le spectateur se trouve plongé dans ce tableau énigmatique, tout aussi menaçant que fascinant. « To me the abstract will always be a key language that, endlessly changing and growing richer, fully communicates personal experience and contemplation. Chu Teh Chun Born into a large family of Chinese collectors, it was only natural for Chu Teh Chun to enroll in a course at the School of Fine arts in Hangzhou in 1935. There he was taught by Lin Fengmian and hoped to specialise in traditional Chinese painting. However this was not an option at the school and so he chose Western painting instead. He was an extremely bright student and later became a professor at the National Taiwan Normal University in 1951. A few years later, he decided to move to Paris where he enjoyed strolling through the Louvre, drawing at the Grande Chaumière, visiting galleries, attending exhibitions and wandering down the little Parisian streets which he so delighted in painting. He discovered abstract art in 1956, during a Nicolas de Staël retrospective. He was mesmerised by this artist who drew the essence from nature before turning it into an abstract sketch. This encounter encouraged Chu Teh Chun to explore abstraction and he was determined to go against the age-old geometric manner with which we view the world. Thus he adhered to lyrical abstraction, an artistic movement created after the Second World War, in which painters translate their freedom of expression and emotion onto canvas. Contrary to geometric abstraction, these artists depict imaginary and highly poetic landscapes, where colours blend together like whirlwinds sweeping across the surface of the painting, as seen in our Composition. The strong colours and rapid brushstrokes convey the effervescence taking place towards the centre of the composition, like a quickly-passing storm. The viewer is completely absorbed by this enigmatic painting, which is as menacing as it is
Modèle F1, 2002 Plat en céramique émaillée, signée et datée en bas, numéroté au dos 37/40 et marqué des cachets La Tuilerie à Treigny, Enrico Navarra Diamètre: 53,5 cm - 21 in. Enameled ceramic, signed and dated, Edition 37/40 Enrico Navarra « L'abstrait est resté pour moi le langage essentiel qui se transforme et s'enrichit indéfiniment pour communiquer l'expérience et la contemplation vécue » Chu Teh Chun Issu d'une grande famille de collectionneurs chinois, Chu Teh Chun intègre tout naturellement l'Ecole des Beaux-Arts de Hangzhou en 1935. Il y suit les cours dispensés par Lin Fengmian et souhaite se spécialiser dans la peinture traditionnelle chinoise. L'école ne proposant pas cette option, il opte finalement pour la peinture occidentale. Après de brillantes études, il devient professeur à l'Université Normale Nationale en 1951. Quelques années plus tard, il décide de partir s'installer à Paris. Il se promène au Louvre, dessine à la Grande Chaumière, visite les galeries et les expositions et se perd dans les petites rues parisiennes qu'il aime tant peindre. Il découvre l'art abstrait lors de la rétrospective de Nicolas de Staël en 1956. Il est fasciné par ce peintre qui réussit à recueillir l'essence même de la nature pour la présenter ensuite comme une ébauche abstraite. Suite à cette rencontre, Chu Teh Chun se plonge lui aussi dans l'abstraction, il veut aller à l'encontre des formes géométriques qui ont pendant trop longtemps guidées notre regard sur le monde. Il se tourne alors vers l'abstraction lyrique, mouvement créé après la Deuxième Guerre Mondiale qui se caractérise par une liberté d'expression et d'émotion que les peintres traduisent sur leurs toiles en peignant des paysages fantastiques et pleins de poésies, où les couleurs se mélangent à la manière de tourbillons balayant la surface de l'oeuvre, comme nous pouvons le constater sur « Composition ». Les couleurs fortes et la touche rapide traduisent l'agitation du moment, concentrée dans la partie centrale de l'oeuvre comme si une tempête ne faisait que passer. Le spectateur se trouve plongé dans ce tableau énigmatique, tout aussi menaçant que fascinant. « To me the abstract will always be a key language that, endlessly changing and growing richer, fully communicates personal experience and contemplation. Chu Teh Chun Born into a large family of Chinese collectors, it was only natural for Chu Teh Chun to enroll in a course at the School of Fine arts in Hangzhou in 1935. There he was taught by Lin Fengmian and hoped to specialise in traditional Chinese painting. However this was not an option at the school and so he chose Western painting instead. He was an extremely bright student and later became a professor at the National Taiwan Normal University in 1951. A few years later, he decided to move to Paris where he enjoyed strolling through the Louvre, drawing at the Grande Chaumière, visiting galleries, attending exhibitions and wandering down the little Parisian streets which he so delighted in painting. He discovered abstract art in 1956, during a Nicolas de Staël retrospective. He was mesmerised by this artist who drew the essence from nature before turning it into an abstract sketch. This encounter encouraged Chu Teh Chun to explore abstraction and he was determined to go against the age-old geometric manner with which we view the world. Thus he adhered to lyrical abstraction, an artistic movement created after the Second World War, in which painters translate their freedom of expression and emotion onto canvas. Contrary to geometric abstraction, these artists depict imaginary and highly poetic landscapes, where colours blend together like whirlwinds sweeping across the surface of the painting, as seen in our Composition. The strong colours and rapid brushstrokes convey the effervescence taking place towards the centre of the composition, like a quickly-passing storm. The viewer is completely absorbed by this enigmatic painting, which is as menacing as it is
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