Beschreibung:

CHOISEUL-GOUFFIER, Marie-Gabriel-Florent-Auguste, comte de (1752-1817). Voyage pittoresque de la Grèce . Paris: J. J. Blaise, 1782-1822.
CHOISEUL-GOUFFIER, Marie-Gabriel-Florent-Auguste, comte de (1752-1817). Voyage pittoresque de la Grèce . Paris: J. J. Blaise, 1782-1822. 2 tomes en 3 volumes grand in-folio (540 x 358 mm). Un portrait frontispice gravé par Dien d'après Boilly (relié dans le tome II, seconde partie), 3 titres gravés, 2 cartes dépliantes, et 285 gravures sur 166 planches hors texte, dont de nombreuses cartes, vues et costumes, plusieurs sur double page, un tableau à double page. Toutes ces planches sont gravées sur cuivre, à l'eau-forte ou au burin, la plupart d'après des dessins de l'auteur et de Hilaire, mais également d'un certain nombre d'autres dessinateurs dont Moreau le Jeune pour les planches de costumes. Un très grand nombre de graveurs ont par ailleurs pris part à cet ouvrage, parmi lesquels Choffard, Tardieu, Delignon, Coiny, Lingé, Poulleau, etc. (Quelques rousseurs.) Reliure de l'époque en veau tacheté, roulette d'encadrement, dos à nerfs ornés, roulette de feuilles de vigne à l'intérieur, tranches dorées (frotté, manques aux coiffes). ÉDITION ORIGINALE, premier volume en troisième tirage, que l'on reconnaît au Discours préliminaire , et notamment à la fin de ce dernier (s'achevant ici sur les mots O utinam... , et non exoriare aliquis... comme dans les deux tirages précédents). BON EXEMPLAIRE de cet ouvrage remarquable qui offre de très nombreuses vues et cartes de Grèce, dont 9 à double page et une dépliante, des planches de costumes ou de monnaie et un tableau généalogique hors texte à double page. Le comte de Choiseul-Gouffier s'embarqua en 1776 sur l' Atalante , affrétée en vue de dresser une carte réduite de la Méditerranée, avec de nombreux artistes et savants, parmi lesquels Jean-Baptiste Hilaire. Les matériaux réunis fournirent la matière de son premier volume, qui lui valut d'être nommé à l'Académie des inscriptions et à l'Académie française. Nommé ambassadeur de France à Constantinople en 1784, il se distingua par son action diplomatique, s'efforçant d'introduire l'organisation militaire européenne dans l'Empire ottoman, et jouant notamment le rôle de conciliateur entre la Porte et la Russie dans la guerre qui les opposa. Adversaire de la Révolution, il fut déchu de ses fonctions et ne put rentrer en France qu'en 1802, désireux de reprendre ses travaux interrompus. Les grands progrès accomplis en matière d'archéologie en vingt ans le forcèrent à recommencer entièrement son travail. Il fit donc de nouvelles recherches et rajeunit entièrement son premier volume. La seconde partie du deuxième tome, parue après sa mort, fut publiée sous la direction de Barbié du Bocage. Blackmer 342 ; Atabey I, 241; Cohen-deRicci 238. (3)