PORTRAIT ÉQUESTRE DE HENRI DE RIOLLET, COMTE DE MORTEUIL Titrée, signée et datée en bas à gauche Henry de Riollet, Comte de Morteuil 1781 / c. mulnier de barnevialle. peintre du Roy 1781 Huile sur toile 160 x 127 cm; 63 by 50 in PROVENANCE Vente anonyme, Monaco, Sotheby's, 2 décembre 1988, n° 662, reproduit en couleurs. BIBLIOGRAPHIE S. de Vesvrottes, «Un portrait inédit de Marie- Victoire Richard de Ruffey, dernière prieure du chapitre de Salles en Beaujolais», Actes des journées d'études, 1999, Salles-en- Beaujolais et sa région, pp. 105-119, reproduit p. 113; G. Voreaux, «Charles Félix Mulnier - Peintre de Stanislas Roi de Pologne», in Le Pays Lorrain, n° 2, juin 2003, pp. 81 - 90, reproduit p. 86. Le comte Henri de Riollet de Morteuil (1704- 1793) appartenait à une vieille famille établie en Bourgogne depuis le XVe siècle. Page de la Grande Ecurie de Versailles entre 1714 et 1724, il avait été écuyer de Louis XV en 1747, puis cornette au régiment de Gramont et capitaine au régiment du Limousin. En 1778, il avait participé à une mission militaire en Autriche et en Russie durant un an. Henri de Riollet de Morteuil avait épousé en 1735 à Dijon, Claude-Françoise Perreney d'Aubigny (1709-1769), fille d'un colonel d'infanterie devenu ensuite maître à la cour des comptes de Dole. Leurs deux fils, pages à la cour de Versailles, servirent dans différents régiments. En arrière plan de notre portrait, Mulnier a représenté le château familial de Morteuil, près de Beaune. Issu d'une famille de juristes lorrains de petite noblesse, Charles-Félix Mulnier vint à Paris vers l'âge de seize ans, pour étudier dans l'atelier de Stanislas, Mulnier travailla à différentes reprises à Toulouse comme semblent l'attester divers documents, puis en Bourgogne, toujours composition fut réutilisée pour le Portrait équestre de Ladislas Ignace de Bercheny conservé au Musée Lorrain de Nancy. 526 de Joseph Aved. Auparavant, il avait sans doute étudié chez Jean Girardet peintre du roi Stanislas. De retour à Lunéville, Mulnier fut nommé peintre du roi de Pologne vers 1762. Cette distinction lui permit d'obtenir la clientèle de la cour lorraine. Protégé par Monseigneur Drouaz, évêque de Toul, il travailla également à plusieurs reprises pour l'Eglise. On connait de lui notamment un Saint Jean de la Croix appartenant à l'église Saint Jacques de Lunéville, un Saint Antoine et une Sainte Catherine retrouvés dans les réserves du château de Lunéville. Ayant perdu son titre de peintre du roi à la mort comme portraitiste. Il revint à Lunéville en 1784. Mulnier utilisait diverses signatures. Le nom de Barnevialle employé ici est apparemment une déformation du nom de sa mère, Marie-Thérèse Barneville. Son frère, secrétaire du dernier roi de Pologne Stanislas Auguste Poniatowski, avait pris le nom de Mulnier de Barneval. Mulnier reprend ici un modèle qu'il avait déjà exploité en 1763 pour son Portrait équestre de Louis XV. Il s'inspira d'une toile de Charles- Joseph Parrocel conservée au Château de Versailles, située vers 1745, largement diffusée par une gravure de Johan Georg Wille. Cette Les oeuvres qui nous sont connues, notamment les portraits, pour certains de grandes dimensions et d'une facture assez réaliste, placent l'artiste dans les premiers portaitistes provinciaux de l'époque. Malgré deux articles récents de Gérard Voreaux, et les études de Sylvie de Vesvrotte, le travail de Mulnier reste encore à redécouvrir. Charles Félix Mulnier de Barnevialle; Equestrian portrait of Henri de Riollet, comte de Morteuil; Titled, signed and dated lower left
PORTRAIT ÉQUESTRE DE HENRI DE RIOLLET, COMTE DE MORTEUIL Titrée, signée et datée en bas à gauche Henry de Riollet, Comte de Morteuil 1781 / c. mulnier de barnevialle. peintre du Roy 1781 Huile sur toile 160 x 127 cm; 63 by 50 in PROVENANCE Vente anonyme, Monaco, Sotheby's, 2 décembre 1988, n° 662, reproduit en couleurs. BIBLIOGRAPHIE S. de Vesvrottes, «Un portrait inédit de Marie- Victoire Richard de Ruffey, dernière prieure du chapitre de Salles en Beaujolais», Actes des journées d'études, 1999, Salles-en- Beaujolais et sa région, pp. 105-119, reproduit p. 113; G. Voreaux, «Charles Félix Mulnier - Peintre de Stanislas Roi de Pologne», in Le Pays Lorrain, n° 2, juin 2003, pp. 81 - 90, reproduit p. 86. Le comte Henri de Riollet de Morteuil (1704- 1793) appartenait à une vieille famille établie en Bourgogne depuis le XVe siècle. Page de la Grande Ecurie de Versailles entre 1714 et 1724, il avait été écuyer de Louis XV en 1747, puis cornette au régiment de Gramont et capitaine au régiment du Limousin. En 1778, il avait participé à une mission militaire en Autriche et en Russie durant un an. Henri de Riollet de Morteuil avait épousé en 1735 à Dijon, Claude-Françoise Perreney d'Aubigny (1709-1769), fille d'un colonel d'infanterie devenu ensuite maître à la cour des comptes de Dole. Leurs deux fils, pages à la cour de Versailles, servirent dans différents régiments. En arrière plan de notre portrait, Mulnier a représenté le château familial de Morteuil, près de Beaune. Issu d'une famille de juristes lorrains de petite noblesse, Charles-Félix Mulnier vint à Paris vers l'âge de seize ans, pour étudier dans l'atelier de Stanislas, Mulnier travailla à différentes reprises à Toulouse comme semblent l'attester divers documents, puis en Bourgogne, toujours composition fut réutilisée pour le Portrait équestre de Ladislas Ignace de Bercheny conservé au Musée Lorrain de Nancy. 526 de Joseph Aved. Auparavant, il avait sans doute étudié chez Jean Girardet peintre du roi Stanislas. De retour à Lunéville, Mulnier fut nommé peintre du roi de Pologne vers 1762. Cette distinction lui permit d'obtenir la clientèle de la cour lorraine. Protégé par Monseigneur Drouaz, évêque de Toul, il travailla également à plusieurs reprises pour l'Eglise. On connait de lui notamment un Saint Jean de la Croix appartenant à l'église Saint Jacques de Lunéville, un Saint Antoine et une Sainte Catherine retrouvés dans les réserves du château de Lunéville. Ayant perdu son titre de peintre du roi à la mort comme portraitiste. Il revint à Lunéville en 1784. Mulnier utilisait diverses signatures. Le nom de Barnevialle employé ici est apparemment une déformation du nom de sa mère, Marie-Thérèse Barneville. Son frère, secrétaire du dernier roi de Pologne Stanislas Auguste Poniatowski, avait pris le nom de Mulnier de Barneval. Mulnier reprend ici un modèle qu'il avait déjà exploité en 1763 pour son Portrait équestre de Louis XV. Il s'inspira d'une toile de Charles- Joseph Parrocel conservée au Château de Versailles, située vers 1745, largement diffusée par une gravure de Johan Georg Wille. Cette Les oeuvres qui nous sont connues, notamment les portraits, pour certains de grandes dimensions et d'une facture assez réaliste, placent l'artiste dans les premiers portaitistes provinciaux de l'époque. Malgré deux articles récents de Gérard Voreaux, et les études de Sylvie de Vesvrotte, le travail de Mulnier reste encore à redécouvrir. Charles Félix Mulnier de Barnevialle; Equestrian portrait of Henri de Riollet, comte de Morteuil; Titled, signed and dated lower left
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