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Auction archive: Lot number 118

Cartel à poser et son socle, de forme

Estimate
€5,000 - €8,000
ca. US$6,594 - US$10,551
Price realised:
€5,200
ca. US$6,858
Auction archive: Lot number 118

Cartel à poser et son socle, de forme

Estimate
€5,000 - €8,000
ca. US$6,594 - US$10,551
Price realised:
€5,200
ca. US$6,858
Beschreibung:

Cartel à poser et son socle, de forme violonnée, en placage de bois de violette (reprises), signé Le PREVOST au Havre. Ornements de bronze ciselé à décor à l'amortissement de feuillages (rapportés). Encadrement à chûtes, rinceaux et guirlandes. Le cadran à cartouches émaillés. Echappement à système du Chevalier de BETHUNE. Cartel de forme violonnée en placage de bois de violette. Caisse d'Adrien DUBOIS. Epoque Louis XV (remis en état). H. 123 - L. 31 - P. 15 cm Ce cartel monumental figure parmi les modèles les plus représentatifs des grandes créations horlogères françaises du milieu du XVIIIe siècle; pour des cartels réalisés dans le même esprit voir notamment: deux modèles illustrés dans P. Kjellberg, Encyclopédie de la pendule française du Moyen Age à nos jours, Paris, 1997, p.79; ainsi qu'un cartel, sans sa console, de la collection Leroy reproduit dans Tardy, La pendule française, 1e partie, De l'horloge gothique à la pendule Louis XV, Paris, 1967, p.153. L'exemplaire proposé présente la particularité d'offrir une caisse en bois de placage richement ornée de bronze rocaille estampillée par un ébéniste parisien, en l'occurrence Adrien Dubois et un cadran signé par un horloger provincial nommé Leprevost, artisan méconnu, actif au Havre au milieu du XVIIIe siècle et dont l'atelier devait avoir une relative importance en considérant la commande de caisses à un artisan de la capitale (voir Tardy, Dictionnaire des horlogers français, Paris, 1971, p.393). Nous pouvons supposer que ce Leprevost, ou Le Prevost, appartenait à une dynastie d'horlogers installée dans le Nord de la France dont certains membres sont cités à Lille, à Dieppe, à Rouen, à Amiens...signalons également qu'un cartel à poser de cet horloger, à décor au vernis Martin à l'imitation de la tôle, est passé en vente à Nantes, Mes Couton-Veyrac-Jamault, le 25 septembre 2012, lot 245. L'autre singularité de ce cartel est son système de déclenchement de sonnerie particulièrement rare et inhabituel et le fait que certaines fonctions, destinées à faciliter l'action du mouvement, sont renvoyées sur le cadran par de petits trous de quelques millimètres ce qui permet de l'actionner sans avoir besoin de retourner la caisse. Ce système à complication excessivement élaboré laisse suggérer que nous sommes très certainement devant la pièce de maîtrise de l'horloger. Cela est révélateur de l'habileté exceptionnelle mise en oeuvre par cet artisan dans sa conception faisant preuve d'une recherche de perfectionnements mécaniques permettant d'éliminer les inconvénients inhérents à ce genre de pièce, tout en conservant une composition générale et un type de fonctionnement traditionnels. Le fait notamment de pouvoir reculer les aiguilles en arrière pour la mise à l'heure sans aucune détérioration ni déréglage est un véritable tour de force. Adrien Dubois (1715-1757) Longtemps éclipsée par son célèbre confrère homonyme, l'oeuvre d'Adrien Dubois dénote une unité certaine et dévoile un artisan qui sut parfaitement adapter ses compositions à l'évolution des styles décoratifs. En juin 1740, il se marie avec Marie-Geneviève Mondon, fille de l'ébéniste François Mondon, en présence de Bernard II Van Risanburgh, proche de la famille Dubois. Par la suite, il assiste aux mariages de la fille de Jacques-Philippe Carel et de Pierre Walter, tous deux ébénistes, et sa soeur épouse Nicolas Petit en 1758. Formé dans l'atelier de Bernard I Van Risanburgh, dont il devient le chef d'atelier en 1738, il fait enregistrer ses lettres de maîtrise en janvier 1741 et installe son atelier dans le quartier du Faubourg Saint-Antoine, quartier notamment privilégié par les artisans spécialisés dans la création de caisses de pendules. Rapidement, Dubois se spécialise dans la réalisation de caisses horlogères et rencontre un immense succès. Après son décès, le 2 octobre 1757, le stock de l'ébéniste est racheté 8000 livres par sa veuve, preuve de la prospérité de l'atelier. Aujourd'hui de nombreux régulateurs et pendul

Auction archive: Lot number 118
Auction:
Datum:
28 Jun 2013
Auction house:
Chayette Cheval
33 rue du faubourg Montmartre
75009 Paris
France
etude@chayettecheval.com
+33 (0)1 4770 5626
+33 (0)1 4770 5888
Beschreibung:

Cartel à poser et son socle, de forme violonnée, en placage de bois de violette (reprises), signé Le PREVOST au Havre. Ornements de bronze ciselé à décor à l'amortissement de feuillages (rapportés). Encadrement à chûtes, rinceaux et guirlandes. Le cadran à cartouches émaillés. Echappement à système du Chevalier de BETHUNE. Cartel de forme violonnée en placage de bois de violette. Caisse d'Adrien DUBOIS. Epoque Louis XV (remis en état). H. 123 - L. 31 - P. 15 cm Ce cartel monumental figure parmi les modèles les plus représentatifs des grandes créations horlogères françaises du milieu du XVIIIe siècle; pour des cartels réalisés dans le même esprit voir notamment: deux modèles illustrés dans P. Kjellberg, Encyclopédie de la pendule française du Moyen Age à nos jours, Paris, 1997, p.79; ainsi qu'un cartel, sans sa console, de la collection Leroy reproduit dans Tardy, La pendule française, 1e partie, De l'horloge gothique à la pendule Louis XV, Paris, 1967, p.153. L'exemplaire proposé présente la particularité d'offrir une caisse en bois de placage richement ornée de bronze rocaille estampillée par un ébéniste parisien, en l'occurrence Adrien Dubois et un cadran signé par un horloger provincial nommé Leprevost, artisan méconnu, actif au Havre au milieu du XVIIIe siècle et dont l'atelier devait avoir une relative importance en considérant la commande de caisses à un artisan de la capitale (voir Tardy, Dictionnaire des horlogers français, Paris, 1971, p.393). Nous pouvons supposer que ce Leprevost, ou Le Prevost, appartenait à une dynastie d'horlogers installée dans le Nord de la France dont certains membres sont cités à Lille, à Dieppe, à Rouen, à Amiens...signalons également qu'un cartel à poser de cet horloger, à décor au vernis Martin à l'imitation de la tôle, est passé en vente à Nantes, Mes Couton-Veyrac-Jamault, le 25 septembre 2012, lot 245. L'autre singularité de ce cartel est son système de déclenchement de sonnerie particulièrement rare et inhabituel et le fait que certaines fonctions, destinées à faciliter l'action du mouvement, sont renvoyées sur le cadran par de petits trous de quelques millimètres ce qui permet de l'actionner sans avoir besoin de retourner la caisse. Ce système à complication excessivement élaboré laisse suggérer que nous sommes très certainement devant la pièce de maîtrise de l'horloger. Cela est révélateur de l'habileté exceptionnelle mise en oeuvre par cet artisan dans sa conception faisant preuve d'une recherche de perfectionnements mécaniques permettant d'éliminer les inconvénients inhérents à ce genre de pièce, tout en conservant une composition générale et un type de fonctionnement traditionnels. Le fait notamment de pouvoir reculer les aiguilles en arrière pour la mise à l'heure sans aucune détérioration ni déréglage est un véritable tour de force. Adrien Dubois (1715-1757) Longtemps éclipsée par son célèbre confrère homonyme, l'oeuvre d'Adrien Dubois dénote une unité certaine et dévoile un artisan qui sut parfaitement adapter ses compositions à l'évolution des styles décoratifs. En juin 1740, il se marie avec Marie-Geneviève Mondon, fille de l'ébéniste François Mondon, en présence de Bernard II Van Risanburgh, proche de la famille Dubois. Par la suite, il assiste aux mariages de la fille de Jacques-Philippe Carel et de Pierre Walter, tous deux ébénistes, et sa soeur épouse Nicolas Petit en 1758. Formé dans l'atelier de Bernard I Van Risanburgh, dont il devient le chef d'atelier en 1738, il fait enregistrer ses lettres de maîtrise en janvier 1741 et installe son atelier dans le quartier du Faubourg Saint-Antoine, quartier notamment privilégié par les artisans spécialisés dans la création de caisses de pendules. Rapidement, Dubois se spécialise dans la réalisation de caisses horlogères et rencontre un immense succès. Après son décès, le 2 octobre 1757, le stock de l'ébéniste est racheté 8000 livres par sa veuve, preuve de la prospérité de l'atelier. Aujourd'hui de nombreux régulateurs et pendul

Auction archive: Lot number 118
Auction:
Datum:
28 Jun 2013
Auction house:
Chayette Cheval
33 rue du faubourg Montmartre
75009 Paris
France
etude@chayettecheval.com
+33 (0)1 4770 5626
+33 (0)1 4770 5888
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