BONAPARTE (Lucien). Charlemagne, ou l'Église délivrée. Poëme épique en vingt quatre chants. ÀParis, chez Firmin Didot 1815. 2volumes in-8, (2blanches)-xxv-(uneblanche)-358-(2blanches) +(4dont la dernière blanche)-389-(uneblanche)pp., veau fauve, dos à larges nerfs avec décor doré comprenant des motifs néogothiques ou géométriques, des armoiries et le chiffre «LPO» couronné, plats ornés d'une double frise de palmettes et de motifs floraux estampés à froid avec filet noir et fleurons d'angles dorés, filet ondé doré sur les coupes, roulette intérieure dorée, tranches marbrées (reliure légèrement postérieure). Édition parue l'année suivant l'originale, laquelle avait été publiée simultanément à Rome et à Londres. Charlemagne libérant Rome des Lombards, en reflet inversé de Napoléon retenant le pape prisonnier. Ce long poème est une impertinence de Lucien Bonaparte contre son impérial frère: brouillé avec lui en 1804, il s'était réfugié dans les États pontificaux, qu'il avait bientôt dû fuir après l'annexion de Rome par les troupes françaises en 1809. Embarqué l'année suivante pour les États-Unis, il fut capturé en mer par les Britanniques, et retenu en Angleterre jusqu'en mai 1814: il s'y consacra à des loisirs littéraires, rédigeant par exemple la présente suite poétique. PieVII, qui excommunia NapoléonIer en 1809 et fut emmené prisonnier en France, fut le protecteur de Lucien Bonaparte contre NapoléonIer puis contre les Alliés à la chute de l′Empire, et le fit prince de Canino en août1814. Bel exemplaire relié aux armes et chiffre du futur Louis-PhilippeIer comme duc d'Orléans (OHR, pl.2577, fer n°11 en petit format pour le chiffre, et fer proche des n°2et4 de la même pl. pour les armoiries; aux titres, estampilles ex-libris de sa bibliothèque du Palais-royal).
BONAPARTE (Lucien). Charlemagne, ou l'Église délivrée. Poëme épique en vingt quatre chants. ÀParis, chez Firmin Didot 1815. 2volumes in-8, (2blanches)-xxv-(uneblanche)-358-(2blanches) +(4dont la dernière blanche)-389-(uneblanche)pp., veau fauve, dos à larges nerfs avec décor doré comprenant des motifs néogothiques ou géométriques, des armoiries et le chiffre «LPO» couronné, plats ornés d'une double frise de palmettes et de motifs floraux estampés à froid avec filet noir et fleurons d'angles dorés, filet ondé doré sur les coupes, roulette intérieure dorée, tranches marbrées (reliure légèrement postérieure). Édition parue l'année suivant l'originale, laquelle avait été publiée simultanément à Rome et à Londres. Charlemagne libérant Rome des Lombards, en reflet inversé de Napoléon retenant le pape prisonnier. Ce long poème est une impertinence de Lucien Bonaparte contre son impérial frère: brouillé avec lui en 1804, il s'était réfugié dans les États pontificaux, qu'il avait bientôt dû fuir après l'annexion de Rome par les troupes françaises en 1809. Embarqué l'année suivante pour les États-Unis, il fut capturé en mer par les Britanniques, et retenu en Angleterre jusqu'en mai 1814: il s'y consacra à des loisirs littéraires, rédigeant par exemple la présente suite poétique. PieVII, qui excommunia NapoléonIer en 1809 et fut emmené prisonnier en France, fut le protecteur de Lucien Bonaparte contre NapoléonIer puis contre les Alliés à la chute de l′Empire, et le fit prince de Canino en août1814. Bel exemplaire relié aux armes et chiffre du futur Louis-PhilippeIer comme duc d'Orléans (OHR, pl.2577, fer n°11 en petit format pour le chiffre, et fer proche des n°2et4 de la même pl. pour les armoiries; aux titres, estampilles ex-libris de sa bibliothèque du Palais-royal).
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