Auguste HERBIN (1882-1960) Composition, 1929 Huile sur toile. Signée en bas à droite. 65 x 54 cm Exposition : Galerie l’Effort Moderne, Léonce Rosenberg n° 9013B 19 rue de la Baume, Paris 8e. (Etiquette ancienne collée au dos du châssis) Provenance : vente Poulain et Loudmer, 6 décembre 1975. Impressionniste, puis fauve, Auguste Herbin voisin d’atelier de Braque et Picasso, rejoint les cubistes dès 1913. Ses oeuvres le placent à l’avant-garde des recherches qui donneront naissance au cubisme synthétique. En 1919, il est déjà l’un des protagonistes de l’art abstrait, toutefois la critique ne le reconnaît pas. Dans l’impasse, trois ans plus tard, un court retour à la figuration le conduit à représenter paysages et portraits. à partir de 1926, ses compositions redeviennent abstraites et Herbin introduit des formes courbes traitées en aplat. Bientôt des visages et des silhouettes se devinent, ces figurations étranges étant redevables de l‘ambiance surréaliste. Notre tableau (1929) est caractéristique de cette contagion surréalisante. On devine une superposition de deux personnages, l’un la tête penchée, l’autre de profil assis. La radicalité géométrique fait ici place à des couleurs pures enserrées dans de noirs et souples réseaux curvilignes. Il reviendra à la abstraction géométrique pure avec les Alphabets plastiques des années 40. L’étiquette de la galerie l’Effort Moderne (collée au dos du tableau) nous indique que ce tableau a appartenu à la galerie de Léonce Rosenberg avec qui Herbin avait signé un contrat d’exclusivité en 1916. Le célèbre galeriste a présenté ses œuvres lors de nombreuses expositions personnelles et collectives. Bibliographie générale : Geneviève Claisse Herbin, préface de Serge Lemoine, Les édition du Grande-Pont, La Bibliotèque des Arts, Paris, 1993.
Auguste HERBIN (1882-1960) Composition, 1929 Huile sur toile. Signée en bas à droite. 65 x 54 cm Exposition : Galerie l’Effort Moderne, Léonce Rosenberg n° 9013B 19 rue de la Baume, Paris 8e. (Etiquette ancienne collée au dos du châssis) Provenance : vente Poulain et Loudmer, 6 décembre 1975. Impressionniste, puis fauve, Auguste Herbin voisin d’atelier de Braque et Picasso, rejoint les cubistes dès 1913. Ses oeuvres le placent à l’avant-garde des recherches qui donneront naissance au cubisme synthétique. En 1919, il est déjà l’un des protagonistes de l’art abstrait, toutefois la critique ne le reconnaît pas. Dans l’impasse, trois ans plus tard, un court retour à la figuration le conduit à représenter paysages et portraits. à partir de 1926, ses compositions redeviennent abstraites et Herbin introduit des formes courbes traitées en aplat. Bientôt des visages et des silhouettes se devinent, ces figurations étranges étant redevables de l‘ambiance surréaliste. Notre tableau (1929) est caractéristique de cette contagion surréalisante. On devine une superposition de deux personnages, l’un la tête penchée, l’autre de profil assis. La radicalité géométrique fait ici place à des couleurs pures enserrées dans de noirs et souples réseaux curvilignes. Il reviendra à la abstraction géométrique pure avec les Alphabets plastiques des années 40. L’étiquette de la galerie l’Effort Moderne (collée au dos du tableau) nous indique que ce tableau a appartenu à la galerie de Léonce Rosenberg avec qui Herbin avait signé un contrat d’exclusivité en 1916. Le célèbre galeriste a présenté ses œuvres lors de nombreuses expositions personnelles et collectives. Bibliographie générale : Geneviève Claisse Herbin, préface de Serge Lemoine, Les édition du Grande-Pont, La Bibliotèque des Arts, Paris, 1993.
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