Attribué à Pierre MIGNARD Troyes, 1612 - Paris, 1695 Apollon enseignant la médecine à Esculape Panneau de chêne, trois planches, élément de boiserie Numéroté 'VIIII' au verso (Manques et restaurations anciennes) Sans cadre Apollo and Asclepius, oak panel, attr. to P. Mignard Hauteur : 44,50 Largeur : 70,50 cm Provenance : Peut-être commandé par Barthélémy Hervart vers 1662-1664 ; Vente Succession de Madame L., Amiens, hôtel des ventes, 21 décembre 1936 (comme Nicolas Poussin ; Collection particulière, Amiens Bibliographie : Théodore Lejeune, 'Guide théorique et pratique de l'amateur de tableaux', vol. 3, Paris, 1865, p. 314 'L'Intermédiaire des chercheurs et curieux', 10 avril 1887, p. 199 Léon Coutil, 'Nicolas Poussin. Catalogue de ses oeuvres', vol. 2, Les Andelys, 1934, p. 7 (comme provenant du cabinet du cardinal Omodéi) Commentaire : Rares sont les témoignages encore in situ des luxueux décors de cabinets où l'or abondait au milieu du XVIIe siècle à Paris. La beauté de notre panneau et le caractère " éducatif " du sujet nous a naturellement fait penser au décor des appartement du Grand Dauphin aux Tuileries dans lequel Jean-Baptiste de Champaigne utilise le même fond d'or. Selon Jean-Claude Boyer, notre panneau peut être rapproché des travaux réalisés par Pierre Mignard vers 1662-1664 à l'hôtel parisien du financier Barthélémy Hervart (détruit) 1. Le décor du " salon d'Apollon ", composé d'un Parnasse accompagné de plusieurs tableaux " sur des fonds d'or " représentant " les principales actions " du dieu, reste aujourd'hui partiellement connu grâce à un modello 2 et à un petit groupe de rapides copies dessinées (identifiées par Jean-Claude Boyer à la Bibliothèque de l'Arsenal). Etant donné son support et son format, l'Apollon et Esculape pourrait être un des deux dessus-de-porte de cette pièce qu'un contemporain tenait pour " la plus belle Chambre qui soit à Paris pour les Peintures ". Nous remercions Monsieur Jean-Claude Boyer pour son aide à la rédaction de cette notice. 1. L'ancien hôtel d'Epernon, détruit et reconstruit par Hervart en 1660, puis hôtel d'Armenonville fut acheté par Louis XV pour y installer l'Hôtel des Postes (la Poste centrale), lui-même reconstruit entièrement en 1886. Il était à l'angle des rues du Coq-Héron et Jean-Jacques Rousseau (l'îlot d'immeubles ayant été modifié depuis), occupant le côté sud de la rue Verderet, aujourd'hui disparue. 2. Vendu dans notre salle le 26 mars 2014, n°128.
Attribué à Pierre MIGNARD Troyes, 1612 - Paris, 1695 Apollon enseignant la médecine à Esculape Panneau de chêne, trois planches, élément de boiserie Numéroté 'VIIII' au verso (Manques et restaurations anciennes) Sans cadre Apollo and Asclepius, oak panel, attr. to P. Mignard Hauteur : 44,50 Largeur : 70,50 cm Provenance : Peut-être commandé par Barthélémy Hervart vers 1662-1664 ; Vente Succession de Madame L., Amiens, hôtel des ventes, 21 décembre 1936 (comme Nicolas Poussin ; Collection particulière, Amiens Bibliographie : Théodore Lejeune, 'Guide théorique et pratique de l'amateur de tableaux', vol. 3, Paris, 1865, p. 314 'L'Intermédiaire des chercheurs et curieux', 10 avril 1887, p. 199 Léon Coutil, 'Nicolas Poussin. Catalogue de ses oeuvres', vol. 2, Les Andelys, 1934, p. 7 (comme provenant du cabinet du cardinal Omodéi) Commentaire : Rares sont les témoignages encore in situ des luxueux décors de cabinets où l'or abondait au milieu du XVIIe siècle à Paris. La beauté de notre panneau et le caractère " éducatif " du sujet nous a naturellement fait penser au décor des appartement du Grand Dauphin aux Tuileries dans lequel Jean-Baptiste de Champaigne utilise le même fond d'or. Selon Jean-Claude Boyer, notre panneau peut être rapproché des travaux réalisés par Pierre Mignard vers 1662-1664 à l'hôtel parisien du financier Barthélémy Hervart (détruit) 1. Le décor du " salon d'Apollon ", composé d'un Parnasse accompagné de plusieurs tableaux " sur des fonds d'or " représentant " les principales actions " du dieu, reste aujourd'hui partiellement connu grâce à un modello 2 et à un petit groupe de rapides copies dessinées (identifiées par Jean-Claude Boyer à la Bibliothèque de l'Arsenal). Etant donné son support et son format, l'Apollon et Esculape pourrait être un des deux dessus-de-porte de cette pièce qu'un contemporain tenait pour " la plus belle Chambre qui soit à Paris pour les Peintures ". Nous remercions Monsieur Jean-Claude Boyer pour son aide à la rédaction de cette notice. 1. L'ancien hôtel d'Epernon, détruit et reconstruit par Hervart en 1660, puis hôtel d'Armenonville fut acheté par Louis XV pour y installer l'Hôtel des Postes (la Poste centrale), lui-même reconstruit entièrement en 1886. Il était à l'angle des rues du Coq-Héron et Jean-Jacques Rousseau (l'îlot d'immeubles ayant été modifié depuis), occupant le côté sud de la rue Verderet, aujourd'hui disparue. 2. Vendu dans notre salle le 26 mars 2014, n°128.
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