Athénienne en métal argenté et métal doré inspiré du trésor d'Hildesheim par Christofle, Paris, fin XIXe s., la coupe en réplique exacte mais agrandie de la patère d'argent à la Minerve, ornée en son centre en ronde bosse de la déesse Minerve assise, son bouclier sous le bras gauche, tenant une charrue dans la main droite, une chouette perchée sur un rocher à proximité, le marli orné d'une frise de palmettes alternée par des fleurs d'acanthe, la coque extérieure du bassin ornée d'une frise de feuilles de laurier argentées alternée par des feuilles dorées, anses ornées de feuilles d'acanthe, signée CHRISTOFLE & CIE. Le piétement composé d'une colonne centrale cannelée ornée de trois masques sommés de palmes en métal doré, le tout ceinturé par trois autres montants en colonnes cannelées à chapiteau en enroulement et terminés par des pieds griffes, porte les numéros 716259 et 830135 sous les pieds, h. 88 cm, diam. 54 cm Provenance : Vente Sotheby's, Paris, le 17 Octobre 2007, lot 28 Exposition : Probablement Exposition Universelle de Vienne en 1873 et Exposition Universelle de Paris en 1878 (où Christofle expose l'intégralité du service inspiré du trésor d'Hildesheim). Bibliographie : Le pied est illustré dans: Bouilhet, Henri, L'orfèvrerie française aux XVIIIe et XIXe siècles, vol. 3, p. 77 où il est associé au service à thé destiné à la marquise de la Païva. Le trésor d'Hildesheim fût découvert en Prusse le 17 octobre 1868 par des soldats creusant une tranchée à trois mètres de profondeur. Il a probablement appartenu à un officier romain et date du 1er siècle après Jésus-Christ (règne d'Auguste). Lors de sa découverte, ce trésor fut attribué à l'orfèvre Benvenuto Cellini Après que le Hanovre ait été annexé par la Prusse, le trésor fut déposé à Berlin. Il est actuellement conservé à l'Altes Museum de Berlin (Pergamon). D'après les archives du musée Christofle, cet ensemble n'aurait été exécuté qu'en deux exemplaires, l'autre se trouvant au musée Christofle à Saint-Denis au nord de Paris. Le trésor fut moulé dans son intégralité par galvanoplastie (procédé inventé par le genevois Gillieron) par Christofle, puis les moulages furent restaurés et complétés. Les fac-similés sont apparus pour la première fois en 1869 à l'Exposition de l'Union Centrale des Beaux-Arts appliqués à l'Industrie. Dans la brochure parue en 1870 sur le trésor et ses modèles en galvanoplastie par Christofle, la patère de la Minerve est proposée à la vente en deux tailles, 40/45 et 20/25 cm. Quand au trépied, il a été créé pour l'Exposition Universelle de 1867 pour Christofle par Charles Rossigneux (1816-1909), architecte décorateur, ayant surtout œuvré pour le prince Napoléon.
Athénienne en métal argenté et métal doré inspiré du trésor d'Hildesheim par Christofle, Paris, fin XIXe s., la coupe en réplique exacte mais agrandie de la patère d'argent à la Minerve, ornée en son centre en ronde bosse de la déesse Minerve assise, son bouclier sous le bras gauche, tenant une charrue dans la main droite, une chouette perchée sur un rocher à proximité, le marli orné d'une frise de palmettes alternée par des fleurs d'acanthe, la coque extérieure du bassin ornée d'une frise de feuilles de laurier argentées alternée par des feuilles dorées, anses ornées de feuilles d'acanthe, signée CHRISTOFLE & CIE. Le piétement composé d'une colonne centrale cannelée ornée de trois masques sommés de palmes en métal doré, le tout ceinturé par trois autres montants en colonnes cannelées à chapiteau en enroulement et terminés par des pieds griffes, porte les numéros 716259 et 830135 sous les pieds, h. 88 cm, diam. 54 cm Provenance : Vente Sotheby's, Paris, le 17 Octobre 2007, lot 28 Exposition : Probablement Exposition Universelle de Vienne en 1873 et Exposition Universelle de Paris en 1878 (où Christofle expose l'intégralité du service inspiré du trésor d'Hildesheim). Bibliographie : Le pied est illustré dans: Bouilhet, Henri, L'orfèvrerie française aux XVIIIe et XIXe siècles, vol. 3, p. 77 où il est associé au service à thé destiné à la marquise de la Païva. Le trésor d'Hildesheim fût découvert en Prusse le 17 octobre 1868 par des soldats creusant une tranchée à trois mètres de profondeur. Il a probablement appartenu à un officier romain et date du 1er siècle après Jésus-Christ (règne d'Auguste). Lors de sa découverte, ce trésor fut attribué à l'orfèvre Benvenuto Cellini Après que le Hanovre ait été annexé par la Prusse, le trésor fut déposé à Berlin. Il est actuellement conservé à l'Altes Museum de Berlin (Pergamon). D'après les archives du musée Christofle, cet ensemble n'aurait été exécuté qu'en deux exemplaires, l'autre se trouvant au musée Christofle à Saint-Denis au nord de Paris. Le trésor fut moulé dans son intégralité par galvanoplastie (procédé inventé par le genevois Gillieron) par Christofle, puis les moulages furent restaurés et complétés. Les fac-similés sont apparus pour la première fois en 1869 à l'Exposition de l'Union Centrale des Beaux-Arts appliqués à l'Industrie. Dans la brochure parue en 1870 sur le trésor et ses modèles en galvanoplastie par Christofle, la patère de la Minerve est proposée à la vente en deux tailles, 40/45 et 20/25 cm. Quand au trépied, il a été créé pour l'Exposition Universelle de 1867 pour Christofle par Charles Rossigneux (1816-1909), architecte décorateur, ayant surtout œuvré pour le prince Napoléon.
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