Carrosserie Mulliners de Birmingham Châssis n° LML/668 •Une des 451 coupés DB2/4 Mark I construits •Livrée neuve en France •Aux mains de la même famille depuis 1958 •Numéros et couleurs concordants •Historique complet « L'Aston Martin DB 2/4 est une voiture coûteuse conçue pour satisfaire le connaisseur qui n'est pas limité par les considérations financières. » - Autocar, 2 octobre 1953. Avec l'apparition de la DB 2/4 « 2+2 » en octobre 1953, Aston Martin prolongeait le succès de la DB 2 vers le marché jusque-là non touché mais de plus en plus important, constitué par « les amateurs de sportives avec famille ». Des modifications à l'arrière du châssis et une réduction de la capacité du réservoir de 19 à 17 gallons (de 86, 4 à 77, 3 litres) libéraient suffisamment d'espace dans la cellule existante pour deux sièges enfants occasionnels à l'arrière. Les dossiers des sièges se repliaient séparément, créant ainsi un espace de chargement supplémentaire qui faisait plus que doubler la place dédiée aux bagages. On accédait à ce dernier par la porte arrière de la 2/4, l'un des premiers exemples de ce qu'on désigne aujourd'hui sous le nom de hayon. « Cette transformation donne à l'Aston Martin DB 2/4 une capacité de chargement incomparable dans une voiture qui devrait dans des circonstances favorables être capable de parcourir 2 miles (3, 2 km) à la minute », soulignait The Motor. « La DB 2/4 peut honnêtement revendiquer le titre de voiture la plus rapide du monde capable emporter deux passagers avec un mois de bagages ». Les caractéristiques de série incluaient le moteur 2, 6 litres VB6E en version Vantage de 125 ch, mais dès le début de 1954 on montait le 3 litres VB6J offrant une vitesse maximale de 190 km/h et le 0 à 100 km/h en 11 secondes. C'était l'une des voitures les plus rapides construites en Grande-Bretagne à l'époque – avec les 100 miles à l'heure (160, 9 km/h) atteints sur le troisième rapport et une vitesse maximale d'environ 120 mph (193 km/h) – doté d'une tenue de route impeccable et d'un niveau de confort qu'on ne trouve dans aucune autre sportive. En 1955, l'usine engagea trois DB 2/4 au Rallye de Monte Carlo, s'adjugeant la victoire par équipe, qui, sans une erreur de navigation, aurait remporté la victoire au classement général. Cette DB 2/4 a été livrée neuve à Paris à M. Claude Foussier, un riche industriel parisien, par le concessionnaire officiel Garage Mirabeau, qui prit son Aston Martin DB2 cabriolet en échange partiel. L'Aston était bleu Orient avec intérieur beige, sa livrée actuelle, tandis que dans les quelques mois qui suivirent les carburateurs SU d'origine furent remplacés par des Weber pour trouver quelques chevaux supplémentaires. M. Foussier était un collectionneur avide possédant cinq Ferrari et quatre Maseratis entre 1957 et 1968. Il gardait rarement ses voitures très longtemps et se sépara de son Aston Martin après seulement deux ans. Passant rapidement aux mains de deux autres propriétaires, dont l'un était un concessionnaire (voir détails au dossier), l'Aston a été acquise par la famille du vendeur en mai 1958 (pour seulement 3 000 francs) et emmenée à Marseille où elle a résidé depuis. Peu après son achat, le nouveau propriétaire de l'Aston voulant régler les carburateurs Weber écrivit à Eduardo Weber et reçut une réponse détaillée (voir correspondance au dossier datée de 1958). Utilisée jusqu'en 1970 lorsqu'elle fut remisée, la voiture ne prit plus la route pendant les 43 années suivantes. Au cours de la période 2007-2013 elle a été complètement restaurée en ne faisant usage que de pièces d'origine, conservant sa livrée d'origine et une fois terminée reprit la route. La documentation fournie comprend le formulaire de garantie d'origine, la facture de vente (1958), de nombreuses factures (la plupart d'Aston Service Dorset), des rapports d'état (2013 and 2015), une liste de tous les travaux et entretiens effectués (avec le kilométrage au compteur), la carte grise française et le contrôle techni
Carrosserie Mulliners de Birmingham Châssis n° LML/668 •Une des 451 coupés DB2/4 Mark I construits •Livrée neuve en France •Aux mains de la même famille depuis 1958 •Numéros et couleurs concordants •Historique complet « L'Aston Martin DB 2/4 est une voiture coûteuse conçue pour satisfaire le connaisseur qui n'est pas limité par les considérations financières. » - Autocar, 2 octobre 1953. Avec l'apparition de la DB 2/4 « 2+2 » en octobre 1953, Aston Martin prolongeait le succès de la DB 2 vers le marché jusque-là non touché mais de plus en plus important, constitué par « les amateurs de sportives avec famille ». Des modifications à l'arrière du châssis et une réduction de la capacité du réservoir de 19 à 17 gallons (de 86, 4 à 77, 3 litres) libéraient suffisamment d'espace dans la cellule existante pour deux sièges enfants occasionnels à l'arrière. Les dossiers des sièges se repliaient séparément, créant ainsi un espace de chargement supplémentaire qui faisait plus que doubler la place dédiée aux bagages. On accédait à ce dernier par la porte arrière de la 2/4, l'un des premiers exemples de ce qu'on désigne aujourd'hui sous le nom de hayon. « Cette transformation donne à l'Aston Martin DB 2/4 une capacité de chargement incomparable dans une voiture qui devrait dans des circonstances favorables être capable de parcourir 2 miles (3, 2 km) à la minute », soulignait The Motor. « La DB 2/4 peut honnêtement revendiquer le titre de voiture la plus rapide du monde capable emporter deux passagers avec un mois de bagages ». Les caractéristiques de série incluaient le moteur 2, 6 litres VB6E en version Vantage de 125 ch, mais dès le début de 1954 on montait le 3 litres VB6J offrant une vitesse maximale de 190 km/h et le 0 à 100 km/h en 11 secondes. C'était l'une des voitures les plus rapides construites en Grande-Bretagne à l'époque – avec les 100 miles à l'heure (160, 9 km/h) atteints sur le troisième rapport et une vitesse maximale d'environ 120 mph (193 km/h) – doté d'une tenue de route impeccable et d'un niveau de confort qu'on ne trouve dans aucune autre sportive. En 1955, l'usine engagea trois DB 2/4 au Rallye de Monte Carlo, s'adjugeant la victoire par équipe, qui, sans une erreur de navigation, aurait remporté la victoire au classement général. Cette DB 2/4 a été livrée neuve à Paris à M. Claude Foussier, un riche industriel parisien, par le concessionnaire officiel Garage Mirabeau, qui prit son Aston Martin DB2 cabriolet en échange partiel. L'Aston était bleu Orient avec intérieur beige, sa livrée actuelle, tandis que dans les quelques mois qui suivirent les carburateurs SU d'origine furent remplacés par des Weber pour trouver quelques chevaux supplémentaires. M. Foussier était un collectionneur avide possédant cinq Ferrari et quatre Maseratis entre 1957 et 1968. Il gardait rarement ses voitures très longtemps et se sépara de son Aston Martin après seulement deux ans. Passant rapidement aux mains de deux autres propriétaires, dont l'un était un concessionnaire (voir détails au dossier), l'Aston a été acquise par la famille du vendeur en mai 1958 (pour seulement 3 000 francs) et emmenée à Marseille où elle a résidé depuis. Peu après son achat, le nouveau propriétaire de l'Aston voulant régler les carburateurs Weber écrivit à Eduardo Weber et reçut une réponse détaillée (voir correspondance au dossier datée de 1958). Utilisée jusqu'en 1970 lorsqu'elle fut remisée, la voiture ne prit plus la route pendant les 43 années suivantes. Au cours de la période 2007-2013 elle a été complètement restaurée en ne faisant usage que de pièces d'origine, conservant sa livrée d'origine et une fois terminée reprit la route. La documentation fournie comprend le formulaire de garantie d'origine, la facture de vente (1958), de nombreuses factures (la plupart d'Aston Service Dorset), des rapports d'état (2013 and 2015), une liste de tous les travaux et entretiens effectués (avec le kilométrage au compteur), la carte grise française et le contrôle techni
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