Arno Breker (1900-1991), "Homme tenant une flamme", bronze à patine verte. Pièce signée sur la base Arno Berker, EA, n° 1/4, porte le cachet du fondeur : un P dans un losange. H. 32 cm. Références Arno Breker né le 19 juillet 1900 à Elberfeld, et mort le 13 février 1991 à Düsseldorf, est un sculpteur allemand. Il est surtout connu pour ses œuvres publiques réalisées en Allemagne sous le Troisième Reich, où elles ont été promues par les autorités nazies comme l'antithèse de l'« art dégénéré ». Fils d'un sculpteur-tailleur sur pierre, Arno Breker étudie les beaux-arts dans sa ville natale d'Elberfeld (Rhénanie du Nord), puis à Düsseldorf. D'abord intéressé par l'art abstrait, il se tourne progressivement vers les représentations classiques d'inspiration hellénistique. Il s'installe plusieurs années à Paris de 1926 à 1932, où il est l'élève d'Aristide Maillol. Il partage un atelier avec Alexander Calder et fréquente Jean Cocteau Foujita, Brancusi et d'autres artistes du Paris bohème de l'époque. Il rencontre à Paris Demetra Messala, une Grecque qui fut le modèle de Pablo Picasso et l'épouse en 1937. Il part ensuite à Rome après avoir obtenu le prix de Rome de la Prusse en 1932, et séjourne à la Villa Massimo, l'Académie allemande de Rome. Il est rapidement reconnu dans toute l'Europe. En 1937, abandonnant le style de sa jeunesse, il est nommé professeur à l’École supérieure des beaux-arts de Berlin, il est remarqué par le ministère de la Propagande du Reich qui lui passe plusieurs commandes. Le régime nazi met alors à sa disposition trois grands ateliers de sculpture dans lesquels travaillent des dizaines de praticiens dont, pendant la guerre, des travailleurs forcés français et italiens, demandés par Breker. Les conditions de travail dans ces ateliers sont particulièrement dures mais en grande partie à cause de la brutalité de Walter Hoffmann, le chef des ateliers et nazi convaincu. Breker y produit quantité de sculptures à la gloire de l'idéologie du régime. Il travaille au projet Germania, le réaménagement de Berlin avec Albert Speer Hitler considère Breker comme un des génies artistiques du Troisième Reich. Le 23 juin 1940, il accompagne ce dernier dans sa visite de Paris. Il participe à une exposition de ses œuvres à l'Orangerie dans Paris occupé en 1942. Cette exposition diversement appréciée est saluée avec enthousiasme par des intellectuels dont Jean Cocteau Si Breker n'est pas impliqué directement dans le pillage nazi du patrimoine artistique en France, il fera néanmoins l'acquisition d'œuvres à des prix extrêmement bas. En 1945, ses trois ateliers sont détruits avec les œuvres qui s'y trouvent, surtout des plâtres pour les futures sculptures des projets urbanistiques d'Hitler. Le musée Arno Breker de Nörvenich, en Rhénanie-du-Nord-Westphalie, présente les œuvres restantes du sculpteur au public. (source Wikipedia)
Arno Breker (1900-1991), "Homme tenant une flamme", bronze à patine verte. Pièce signée sur la base Arno Berker, EA, n° 1/4, porte le cachet du fondeur : un P dans un losange. H. 32 cm. Références Arno Breker né le 19 juillet 1900 à Elberfeld, et mort le 13 février 1991 à Düsseldorf, est un sculpteur allemand. Il est surtout connu pour ses œuvres publiques réalisées en Allemagne sous le Troisième Reich, où elles ont été promues par les autorités nazies comme l'antithèse de l'« art dégénéré ». Fils d'un sculpteur-tailleur sur pierre, Arno Breker étudie les beaux-arts dans sa ville natale d'Elberfeld (Rhénanie du Nord), puis à Düsseldorf. D'abord intéressé par l'art abstrait, il se tourne progressivement vers les représentations classiques d'inspiration hellénistique. Il s'installe plusieurs années à Paris de 1926 à 1932, où il est l'élève d'Aristide Maillol. Il partage un atelier avec Alexander Calder et fréquente Jean Cocteau Foujita, Brancusi et d'autres artistes du Paris bohème de l'époque. Il rencontre à Paris Demetra Messala, une Grecque qui fut le modèle de Pablo Picasso et l'épouse en 1937. Il part ensuite à Rome après avoir obtenu le prix de Rome de la Prusse en 1932, et séjourne à la Villa Massimo, l'Académie allemande de Rome. Il est rapidement reconnu dans toute l'Europe. En 1937, abandonnant le style de sa jeunesse, il est nommé professeur à l’École supérieure des beaux-arts de Berlin, il est remarqué par le ministère de la Propagande du Reich qui lui passe plusieurs commandes. Le régime nazi met alors à sa disposition trois grands ateliers de sculpture dans lesquels travaillent des dizaines de praticiens dont, pendant la guerre, des travailleurs forcés français et italiens, demandés par Breker. Les conditions de travail dans ces ateliers sont particulièrement dures mais en grande partie à cause de la brutalité de Walter Hoffmann, le chef des ateliers et nazi convaincu. Breker y produit quantité de sculptures à la gloire de l'idéologie du régime. Il travaille au projet Germania, le réaménagement de Berlin avec Albert Speer Hitler considère Breker comme un des génies artistiques du Troisième Reich. Le 23 juin 1940, il accompagne ce dernier dans sa visite de Paris. Il participe à une exposition de ses œuvres à l'Orangerie dans Paris occupé en 1942. Cette exposition diversement appréciée est saluée avec enthousiasme par des intellectuels dont Jean Cocteau Si Breker n'est pas impliqué directement dans le pillage nazi du patrimoine artistique en France, il fera néanmoins l'acquisition d'œuvres à des prix extrêmement bas. En 1945, ses trois ateliers sont détruits avec les œuvres qui s'y trouvent, surtout des plâtres pour les futures sculptures des projets urbanistiques d'Hitler. Le musée Arno Breker de Nörvenich, en Rhénanie-du-Nord-Westphalie, présente les œuvres restantes du sculpteur au public. (source Wikipedia)
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