Anton Raphaël MENGS Aussig, 1728 - Rome, 1779 Le Jugement de Pâris Plume et encre brune, lavis brun et rehauts de gouache blanche sur trait de crayon noir, mis au carreau Signé 'Raphael Mengs fecit & dedit' en bas à droite (Manque restauré à droite) The Judgment of Paris, pen and brown ink, brown wash and white highlights, signed, by A. R. Mengs Hauteur : 24 Largeur : 29 cm Provenance : Vente anonyme ; Berne, Gutekunst & Klipstein, 16-17 mai 1935 ; Collection P. M. Ehrenberger, Berne ; Vente anonyme ; Berne, Klipstein & Kornfeld, 12 juin 1968 ; Collection particulière, Bonn ; Chez Thomas Le Claire, Hambourg ; Acquis auprès de cette galerie en 2000 par l'actuelle propriétaire ; Collection particulière, Bruxelles Expositions : 'Mengs. Die Erfindung des Klassizismus', Padoue, Palazzo Zabarella, Dresde, Staatliche Kunstsammlungen, 2001, p. 239, n° 75 Bibliographie : Steffi Roettgen, 'Anton Raphael Mengs 1728-1779. I. Das malerische und zeichnerische Werk', Munich, 1999, p. 169, n° 109 Commentaire : C'est un spectacle pour le moins séduisant qui s'offre ici au jeune berger troyen Pâris : trois déesses de l'Olympe, et non des moindres, Junon, Minerve et Vénus, se sont dévêtues face à lui pour obtenir une pomme d'or portant la mention " Pour la plus belle ". Objet de convoitise, celle-ci deviendra objet de discorde lorsque Pâris, choisissant de la remettre à Vénus qui lui a promis en échange l'amour de la plus belle femme sur terre, provoquera la guerre de Troie en enlevant Hélène. Artiste et théoricien clé du néoclassicisme, Mengs reprend ici une iconographie particulièrement prisée, permettant de relater un épisode très célèbre en mettant en scène trois beaux nus féminins. Le peintre croyait fermement à l'importance de s'inspirer autant des exemples antiques que des grands maîtres tels Raphaël ou Corrège pour atteindre la perfection dans l'art. L'intelligence de la construction de cette feuille et la suavité des figures en témoignent. L'impératrice Catherine II ne s'y trompa pas, faisant l'acquisition du tableau que notre dessin avait aidé à préparer, aujourd'hui visible dans les collections de l'Ermitage à Saint-Pétersbourg (fig. 1).
Anton Raphaël MENGS Aussig, 1728 - Rome, 1779 Le Jugement de Pâris Plume et encre brune, lavis brun et rehauts de gouache blanche sur trait de crayon noir, mis au carreau Signé 'Raphael Mengs fecit & dedit' en bas à droite (Manque restauré à droite) The Judgment of Paris, pen and brown ink, brown wash and white highlights, signed, by A. R. Mengs Hauteur : 24 Largeur : 29 cm Provenance : Vente anonyme ; Berne, Gutekunst & Klipstein, 16-17 mai 1935 ; Collection P. M. Ehrenberger, Berne ; Vente anonyme ; Berne, Klipstein & Kornfeld, 12 juin 1968 ; Collection particulière, Bonn ; Chez Thomas Le Claire, Hambourg ; Acquis auprès de cette galerie en 2000 par l'actuelle propriétaire ; Collection particulière, Bruxelles Expositions : 'Mengs. Die Erfindung des Klassizismus', Padoue, Palazzo Zabarella, Dresde, Staatliche Kunstsammlungen, 2001, p. 239, n° 75 Bibliographie : Steffi Roettgen, 'Anton Raphael Mengs 1728-1779. I. Das malerische und zeichnerische Werk', Munich, 1999, p. 169, n° 109 Commentaire : C'est un spectacle pour le moins séduisant qui s'offre ici au jeune berger troyen Pâris : trois déesses de l'Olympe, et non des moindres, Junon, Minerve et Vénus, se sont dévêtues face à lui pour obtenir une pomme d'or portant la mention " Pour la plus belle ". Objet de convoitise, celle-ci deviendra objet de discorde lorsque Pâris, choisissant de la remettre à Vénus qui lui a promis en échange l'amour de la plus belle femme sur terre, provoquera la guerre de Troie en enlevant Hélène. Artiste et théoricien clé du néoclassicisme, Mengs reprend ici une iconographie particulièrement prisée, permettant de relater un épisode très célèbre en mettant en scène trois beaux nus féminins. Le peintre croyait fermement à l'importance de s'inspirer autant des exemples antiques que des grands maîtres tels Raphaël ou Corrège pour atteindre la perfection dans l'art. L'intelligence de la construction de cette feuille et la suavité des figures en témoignent. L'impératrice Catherine II ne s'y trompa pas, faisant l'acquisition du tableau que notre dessin avait aidé à préparer, aujourd'hui visible dans les collections de l'Ermitage à Saint-Pétersbourg (fig. 1).
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