Antoine-Louis Barye Paris, 1795 - 1875 Lion au serpent n° 1 Bronze à patine brun noir nuancé Epreuve ancienne, circa 1840 Estampillée 'BARYE', numérotée '31' et signée 'BARYE' Lion crushing a snake n° 1, bronze, dark-brown patina, signed, by A.-L. Barye Hauteur : 26,50 Largeur : 35 Profondeur : 18,50 cm Provenance : Collection Albert Liouville, sa signature à l'encre noire sous la base ; Vente anonyme ; Paris, Hôtel Drouot, Mes Delorme & Collin du Bocage, 21 juin 2004, n° 164 ; Acquis à cette occasion par les actuels propriétaires ; Collection d'un couple d'amateurs, Paris, leur cachet 'VF' sous la base Expositions : 'Catalogue des oeuvres de Barye exposées à l'Ecole des Beaux-arts', Paris, Ecole des Beaux-Arts, 1889, p. 98, n° 477, une inscription sous la base Bibliographie : en rapport : Stuart Pivar, 'The Barye Bronzes', Woodbridge, 1974, modèle référencé sous le n° A 37 Michel Poletti et Alain Richarme, 'Barye, catalogue raisonné des sculptures', Paris, 2000, p. 175-176, modèle référencé sous le n° A 52 Commentaire : Exposé au Salon de 1833, le plâtre du 'Lion au serpent' de Barye fut loué par la critique qui en salua à la fois le rendu très naturaliste et l'intensité de cette scène reproduite en taille réelle. Une fonte à la cire perdue réalisée par Honoré Gonon fut présentée au Salon de 1836 et acquise par Louis-Philippe pour être installée au Jardin des Tuileries où elle restera jusqu'en 1911 avant de rejoindre les collections du Louvre. Un écrit d'Alfred de Musset dans la 'Revue des Deux-Mondes' résume à merveille l'effet produit sur le public parisien par le combat de ces deux animaux sauvages : "Le lion en bronze de M. Barye est effrayant comme la nature. Quelle vigueur et quelle vérité ! Ce lion rugit, ce serpent siffle. Quelle rage dans ce mufle grincé, dans ce regard oblique, dans ce dos qui se hérisse ! Quelle puissance dans cette patte posée sur la proie ! Et quelle soif de combat dans ce monstre tortueux, dans cette gueule affamée et béante ! " (cité par Eugène Guillaume dans la préface de l'ouvrage de Roger Ballu, 1890). Le 'Lion au serpent' fut l'un des succès les plus retentissants de Barye et reste aujourd'hui encore l'une de ses œuvres les plus emblématiques.
Antoine-Louis Barye Paris, 1795 - 1875 Lion au serpent n° 1 Bronze à patine brun noir nuancé Epreuve ancienne, circa 1840 Estampillée 'BARYE', numérotée '31' et signée 'BARYE' Lion crushing a snake n° 1, bronze, dark-brown patina, signed, by A.-L. Barye Hauteur : 26,50 Largeur : 35 Profondeur : 18,50 cm Provenance : Collection Albert Liouville, sa signature à l'encre noire sous la base ; Vente anonyme ; Paris, Hôtel Drouot, Mes Delorme & Collin du Bocage, 21 juin 2004, n° 164 ; Acquis à cette occasion par les actuels propriétaires ; Collection d'un couple d'amateurs, Paris, leur cachet 'VF' sous la base Expositions : 'Catalogue des oeuvres de Barye exposées à l'Ecole des Beaux-arts', Paris, Ecole des Beaux-Arts, 1889, p. 98, n° 477, une inscription sous la base Bibliographie : en rapport : Stuart Pivar, 'The Barye Bronzes', Woodbridge, 1974, modèle référencé sous le n° A 37 Michel Poletti et Alain Richarme, 'Barye, catalogue raisonné des sculptures', Paris, 2000, p. 175-176, modèle référencé sous le n° A 52 Commentaire : Exposé au Salon de 1833, le plâtre du 'Lion au serpent' de Barye fut loué par la critique qui en salua à la fois le rendu très naturaliste et l'intensité de cette scène reproduite en taille réelle. Une fonte à la cire perdue réalisée par Honoré Gonon fut présentée au Salon de 1836 et acquise par Louis-Philippe pour être installée au Jardin des Tuileries où elle restera jusqu'en 1911 avant de rejoindre les collections du Louvre. Un écrit d'Alfred de Musset dans la 'Revue des Deux-Mondes' résume à merveille l'effet produit sur le public parisien par le combat de ces deux animaux sauvages : "Le lion en bronze de M. Barye est effrayant comme la nature. Quelle vigueur et quelle vérité ! Ce lion rugit, ce serpent siffle. Quelle rage dans ce mufle grincé, dans ce regard oblique, dans ce dos qui se hérisse ! Quelle puissance dans cette patte posée sur la proie ! Et quelle soif de combat dans ce monstre tortueux, dans cette gueule affamée et béante ! " (cité par Eugène Guillaume dans la préface de l'ouvrage de Roger Ballu, 1890). Le 'Lion au serpent' fut l'un des succès les plus retentissants de Barye et reste aujourd'hui encore l'une de ses œuvres les plus emblématiques.
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