[ANISSON-DUPÉRON (Étienne-Alexandre-Jacques)]. Description d'une nouvelle presse exécutée pour le service du Roi ; et publiée par ordre du gouvernement. Paris, Imprimerie royale, 1783, in-4°, veau blond, filets dorés autour des plats, armes au centre, dos lisse avec titre doré en long, roulette et filet doré intérieurs, tranches dorées (reliure de l'époque). Première édition. Un nouveau modèle de presse inventé à la fin du XVIIe siècle. Étienne Anisson-Dupéron (1749-1794), succédant à son père dès 1765 à la direction de l'Imprimerie royale, mit au point une nouvelle presse à bras à un coup « plus expéditive d'un quart que les autres, en rendant en même temps la maind'œuvre moins pénible » et procurant « à ses ouvrages un degré de perfection, indépendant du talent des ouvriers ». Il s'agissait, en fait, de tirer la forme d'un seul coup de barreau au lieu de plusieurs auparavant, la platine traditionnelle ne pouvant couvrir que la moitié d'une forme à cause du manque de pression de la vis. Pour y remédier, la course de la vis dut être réduite de moitié, doublant ainsi la pression de la platine. La paternité de cette invention fut concurremment revendiquée par les imprimeurs parisiens Pierre Didot et Philippe-Denis Pierres. Pourtant Anisson-Dupéron fut le premier à publier sous son nom propre, en 1785, son Premier mémoire sur l'impression en lettres qui fut lu devant l'Académie royale des sciences le 3 mars 1783. On trouve dans sa Description l'examen proprement dit de la presse, puis le rapport détaillé que l'Académie rendit sur son invention le 17 mai 1783. Suit un tableau comparatif des pièces de la nouvelle et de l'ancienne presse. En 1790, l'Imprimerie royale comptait quatre-vingts presses. Quatre ans plus tard, Anisson-Dupéron fut guillotiné à la suite d'un procès en dénonciation. Cette presse fait aujourd'hui partie des collections de l'Imprimerie nationale. La première épreuve tirée avec celle-ci est l'Hymne au soleil de l'abbé Reyrac (1783). On a substitué aux gravures les 4 aquarelles originales ayant servi à l'illustration. Elles sont légendées Planches I à IV, et reliées en fin de texte. La réserve de la BNF conserve un exemplaire avec les planches gravées coloriées. Est relié avec : HAS père (G.). Description et représentation d'une nouvelle passe d'imprimerie. Inventée à Basle en 1772 et publiée pour l'avantage de l'art typographique par Guillaume Haas Père. Bâle, G. Haas fils, 1791. Guillaume Haas père, imprimeur bâlois, affirme qu'il commença ses essais d'invention d'une nouvelle presse dès 1772 et qu'il ne les reprit qu'en 1787. Sa presse est d'une conception très différente de celle d'Anisson-Dupéron et de celle de Pierres. Il fit imprimer cette Description par son fils, Guillaume Haas (1766-1838), peu après la Révolution. La Description de Haas ne figure pas au catalogue de la BNF. 3 aquarelles originales, chiffrées 1 à 3, sont reliées à la suite du texte. Elles ont servi aux illustrations. Exemplaire UNIQUE, aux armes royales serties de la mention « I mprimerie royale ». Mention manuscrite au recto du feuillet de garde : « L e soussigné Directeur de l'Imprimerie Impériale certifie que le présent exemplaire n'appartient pas à la Bibliothèque de l'Imprimerie impériale… 1859 » [signature du directeur de l'imprimerie et cachet de l'Imprimerie impériale]. intérieures : 261 x 198 mm. Auguste Bernard, Histoire de l'Imprimerie royale, 224 ; A. Jammes, Les Didot, n° 30.
[ANISSON-DUPÉRON (Étienne-Alexandre-Jacques)]. Description d'une nouvelle presse exécutée pour le service du Roi ; et publiée par ordre du gouvernement. Paris, Imprimerie royale, 1783, in-4°, veau blond, filets dorés autour des plats, armes au centre, dos lisse avec titre doré en long, roulette et filet doré intérieurs, tranches dorées (reliure de l'époque). Première édition. Un nouveau modèle de presse inventé à la fin du XVIIe siècle. Étienne Anisson-Dupéron (1749-1794), succédant à son père dès 1765 à la direction de l'Imprimerie royale, mit au point une nouvelle presse à bras à un coup « plus expéditive d'un quart que les autres, en rendant en même temps la maind'œuvre moins pénible » et procurant « à ses ouvrages un degré de perfection, indépendant du talent des ouvriers ». Il s'agissait, en fait, de tirer la forme d'un seul coup de barreau au lieu de plusieurs auparavant, la platine traditionnelle ne pouvant couvrir que la moitié d'une forme à cause du manque de pression de la vis. Pour y remédier, la course de la vis dut être réduite de moitié, doublant ainsi la pression de la platine. La paternité de cette invention fut concurremment revendiquée par les imprimeurs parisiens Pierre Didot et Philippe-Denis Pierres. Pourtant Anisson-Dupéron fut le premier à publier sous son nom propre, en 1785, son Premier mémoire sur l'impression en lettres qui fut lu devant l'Académie royale des sciences le 3 mars 1783. On trouve dans sa Description l'examen proprement dit de la presse, puis le rapport détaillé que l'Académie rendit sur son invention le 17 mai 1783. Suit un tableau comparatif des pièces de la nouvelle et de l'ancienne presse. En 1790, l'Imprimerie royale comptait quatre-vingts presses. Quatre ans plus tard, Anisson-Dupéron fut guillotiné à la suite d'un procès en dénonciation. Cette presse fait aujourd'hui partie des collections de l'Imprimerie nationale. La première épreuve tirée avec celle-ci est l'Hymne au soleil de l'abbé Reyrac (1783). On a substitué aux gravures les 4 aquarelles originales ayant servi à l'illustration. Elles sont légendées Planches I à IV, et reliées en fin de texte. La réserve de la BNF conserve un exemplaire avec les planches gravées coloriées. Est relié avec : HAS père (G.). Description et représentation d'une nouvelle passe d'imprimerie. Inventée à Basle en 1772 et publiée pour l'avantage de l'art typographique par Guillaume Haas Père. Bâle, G. Haas fils, 1791. Guillaume Haas père, imprimeur bâlois, affirme qu'il commença ses essais d'invention d'une nouvelle presse dès 1772 et qu'il ne les reprit qu'en 1787. Sa presse est d'une conception très différente de celle d'Anisson-Dupéron et de celle de Pierres. Il fit imprimer cette Description par son fils, Guillaume Haas (1766-1838), peu après la Révolution. La Description de Haas ne figure pas au catalogue de la BNF. 3 aquarelles originales, chiffrées 1 à 3, sont reliées à la suite du texte. Elles ont servi aux illustrations. Exemplaire UNIQUE, aux armes royales serties de la mention « I mprimerie royale ». Mention manuscrite au recto du feuillet de garde : « L e soussigné Directeur de l'Imprimerie Impériale certifie que le présent exemplaire n'appartient pas à la Bibliothèque de l'Imprimerie impériale… 1859 » [signature du directeur de l'imprimerie et cachet de l'Imprimerie impériale]. intérieures : 261 x 198 mm. Auguste Bernard, Histoire de l'Imprimerie royale, 224 ; A. Jammes, Les Didot, n° 30.
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