Beschreibung:

Details
André Derain (1880-1954)
L’Artiste dans son atelier
signé ‘Derain’ (en bas à droite)
huile sur toile
115.8 x 89 cm.
Peint vers 1920-21
signed ‘Derain’ (lower right)
oil on canvas
45 1/4 x 34 3/4 in.
Painted circa 1920-21
Provenance
Paul Rosenberg, Paris (avant 1938).
Pierre Matisse Gallery, New York (avant 1959).
Baron Shigetaro Fukushima, Tokyo (avant 1960).
Pierre Matisse, New York.
Puis par descendance au propriétaire actuel.
Literature
D. Sutton, André Derain Londres, 1959, p. 152, no. 46 (illustré, pl. 46; titré 'L'Artiste et sa famille').
V. Fiala, André Derain Prague, 1962, no. 43 (illustré).
P. Bachelard, Derain, Un fauve pas ordinaire, Paris, 1994, p. 60 (illustré en couleurs).
M. Kellermann, André Derain Catalogue raisonné de l’œuvre peint, 1915-1934, Paris, 1996, vol. II, p. 132, no. 854 (illustré).
Exhibited
Londres, The Leicester Galleries, Fifty years of Portraits, mai-juin 1935, p. 17, no. 92 (titré 'The Painter and his Family'; daté ‘1914’).
Bruxelles, Musée des Beaux-Arts, Exposition d'art français contemporain, novembre-décembre 1938, p. 21, no. 24 (illustré, p. 20; titré 'Portrait de famille').
Oxford, Museum of Modern Art ; Édimbourg, Scottish National Gallery of Modern Art et Troyes, Musée d’art moderne de la ville de Troyes, André Derain décembre 1990-septembre 1991, p. 124, no. 46 (illustré en couleurs, pl. 84).
Yamaguchi, Yamaguchi Prefectoral Museum of Art, Peinture de style occidental d'arpès-guerre et Shigetaro Fukushima, Un aspect de l'art Showa, juin-août 1991, p. 126, no. 52 (illustré, p. 135; titré 'La famille du peintre'; daté '1914-19').
Paris, Musée d’art moderne de la ville de Paris, André Derain Le peintre du «trouble moderne», novembre 1994-mars 1995, p. 230 et 480, no. 128 (illustré en couleurs, p. 231; titré ‘L’Artiste et sa famille (Autoportrait)’).
Copenhague, Statens Museum for Kunst, André Derain En outsider i fransk kunst, février-mai 2007, no. 61.
Paris, Musée d'art moderne de la ville de Paris, Derain, Balthus, Giacometti, Une amitié artistique, juin-octobre 2017, p.. 284, no. 9 (illustré en couleurs, p. 47; titré 'L'Artiste et sa famille').
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Post lot text
« À Paris en 1919, le cubisme date. Les artistes redécouvrent un certain classicisme ainsi que le plaisir de peindre. Ils ne renient pas la modernité, mais ils veulent la confronter au rêve d’harmonie que la paix appelle. […] À son corps défendant, Derain sera l'un des principaux bénéficiaires du nouveau cours esthético-commercial de l'après-guerre. L'homme inspire confiance, sa stature en impose. 'Un beau gros garçon qui a l'air d'un Bourbon', selon Ansermet, un 'Gaulois', selon Cocteau. Sa culture impressionne, son art répond aux goûts d'un public ouvert au modernisme, mais lassé par l'avant-garde. André Lhote proclame la gloire de Derain dans le numéro de janvier 1920 de la Nouvelle Revue française : 'La Renaissance proche a trouvé son premier artisan en Derain, le plus grand peintre français vivant.' A la veille de la Première Guerre, il avait été le premier et le plus éminent des peintres qui amorcèrent le retour à la tradition classique. Pour avoir déserté son époque, il l'avait devancée. Il n'a pas encore quarante ans. Une nouvelle existence l'attend. »
M. Charzat, André Derain Le Titan foudroyé, Paris, 2015, p. 186-187.
"In Paris in 1919, cubism dates. The artists rediscovered a certain classicism as well as the pleasure of painting. They do not deny modernity, but they want to confront it with the dream of harmony that peace calls for. [...] Against his better judgment, Derain was one of the main beneficiaries of the new post-war aesthetic-commercial course. The man inspires confidence, his stature imposes. 'A handsome fat boy who looks like a Bourbon', according to Ansermet, a 'Gaul', according to Cocteau. His culture impresses, his art responds to the tastes of a public open to modernism, but tired of the avant-garde. André Lhote proclaimed Derain's glory in the January 1920 issue of the Nouvelle Revue française: 'The Renaissance has found its first artisan in Derain, the greatest living French painter'. On the eve of the First World War, he had been the first and most eminent of the painters who initiated the return to the classical tradition. For having deserted his time, he had anticipated it. He is not yet forty years old. A new existence awaits him."
M. Charzat, André Derain Le Titan foudroyé, Paris, 2015, p. 186-187.