L.A.S. à un ami [Maurice de Vlaminck ?]. Cantin (?) 12 novembre [1902 ou 1903]. 2 pp. ½ in-8. Papier fragile, quelques déchirures, quelques taches. Lettre de jeunesse, écrite durant son service militaire, où il est affecté au maintien de l'ordre lors des grèves des mineurs. «Plus de nouvelles du club et voilà 38 jours de départ, 38 jours sur la paille et cependant je n'ai plus le goût à retourner à Commercy reprendre la vie du quartier et cependant voilà les petits bleus qui serrent les fesses encore un jour [...]. Avez-vous des nouveaux clubistes et Gilles est-il revenu, a-t-il réussi ? Et comme femmes qui de nouveau. C'est sans doute pour la semaine prochaine notre retour. Je suis maintenant avec St Hilaire [...] et je ne suis pas encore bouclé, j'ai une veine. Quant à la situation présente, rien de très bon, nous sommes cantonnés dans une mine avec des dragons. Nous sommes même descendus dans la mine très curieux les pauvres mineurs sont de la revue ils ont crevé la faim pendant 2 mois pour arriver là cela n'était pas la peine et les soldats sont excités pour maintenir les grévistes qui sont vraiment des gens inoffensifs et qui ont le don de foutre une frousse terrible aux directeurs [...]». [cf. Oppler, Fauvism Re-Examinated et Derain, Lettres à Vlaminck]
L.A.S. à un ami [Maurice de Vlaminck ?]. Cantin (?) 12 novembre [1902 ou 1903]. 2 pp. ½ in-8. Papier fragile, quelques déchirures, quelques taches. Lettre de jeunesse, écrite durant son service militaire, où il est affecté au maintien de l'ordre lors des grèves des mineurs. «Plus de nouvelles du club et voilà 38 jours de départ, 38 jours sur la paille et cependant je n'ai plus le goût à retourner à Commercy reprendre la vie du quartier et cependant voilà les petits bleus qui serrent les fesses encore un jour [...]. Avez-vous des nouveaux clubistes et Gilles est-il revenu, a-t-il réussi ? Et comme femmes qui de nouveau. C'est sans doute pour la semaine prochaine notre retour. Je suis maintenant avec St Hilaire [...] et je ne suis pas encore bouclé, j'ai une veine. Quant à la situation présente, rien de très bon, nous sommes cantonnés dans une mine avec des dragons. Nous sommes même descendus dans la mine très curieux les pauvres mineurs sont de la revue ils ont crevé la faim pendant 2 mois pour arriver là cela n'était pas la peine et les soldats sont excités pour maintenir les grévistes qui sont vraiment des gens inoffensifs et qui ont le don de foutre une frousse terrible aux directeurs [...]». [cf. Oppler, Fauvism Re-Examinated et Derain, Lettres à Vlaminck]
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