Châssis n° 64S •Modèle de compétition britannique extrêmement rare •Numéros de moteur et de châssis concordants •Régulièrement engagée en courses historiques •Immatriculée au Royaume-Uni •Papiers FIA/MSA (2000) •« Prête à courir » et préparée pour des courses historiques « Le nom d'Alta n'a pas l'aura d'ERA, Maserati, Bugatti ou Alfa Romeo, mais néanmoins, il occupe une place à part dans l'histoire de la compétition automobile britannique et résultait des effort d'un seul homme » - Denis Jenkinson, Motor Sport. Feu Geoffrey Taylor était un petit constructeur spécialisé hors normes. Alors que ses semblables fabriquaient des hybrides à partir de pièces éclectiques, non seulement il concevait, mais il fabriquait chaque pièce de ses Alta Sports et de ses modèles de compétition, jusqu'au compresseur. Il avait manifestement construit la petite usine Alta (démolie seulement au début des années 1960), près de la rocade de Kingston, de ses propres mains. Achevée en 1929, la première Alta de Taylor était une sportive de 1100 cm3. Le moteur Alta faisait appel à des chemises humides, un double arbre à cames en tête avec un arbre vertical entrainant une cascade de pignons, des chambres de combustion hémisphériques et un vilebrequin en acier nitruré qui en faisaient l'un des plus en pointe de son époque. Les moteurs étaient proposés en version à compresseur ou atmosphérique développant respectivement 76 ou 49 ch. La légèreté et la hauteur limitée étaient deux des objectifs de Taylor, aussi le châssis était-il surbaissé et même la petite 1100 était dotée de freins à tambour de 13 pouces. On estime qu'il fut construit 13 voitures dont on pense que cinq ont survécu. En 1934, Taylor construisit la première Alta conçue spécialement pour la compétition, une voiturette au poste de pilotage décalé qui allait recevoir une suspension indépendante à l'avant en 1937. Le pilote privé George Abecassis connut de jolis succès avec cette machine, remportant un certain nombre de victoires avant d'être interrompu par la deuxième guerre. Bien que des 1100, 1500 et 2 litres aient figuré au catalogue jusqu'à la deuxième guerre, il en fut très peu construit. Les estimations les plus justes font état de quatre monoplaces de course, six monoplace à conduite décalée, et 19 modèles Sports. Malgré sa petite taille et ses moyens limités, Alta fut le premier constructeur britannique à produire une nouvelle voiture de Grand Prix après la deuxième guerre, qu'il dévoila en 1948. C'était une évolution du concept d'avant-guerre, animée par un moteur 1 ½ litre à compresseur développant environ 230 ch. Abecassis en fut le premier client et il continua à utiliser des moteurs Alta dans ses HWM de Grand Prix au début des années 1950. La production des modèles de tourisme Alta reprit, mais ils manquaient de mise au point et leur popularité déclina rapidement. Le moteur de Grand Prix était également fourni à Connaught, dont la type B menée à la victoire par Tony Brooks au Grand Prix de Syracuse 1955 était équipée d'un moteur Alta. Bien connue dans le milieu des courses historiques, cette très rare Alta Sports a quitté l'usine le 10 octobre 1937 et a été immatriculée IA-1891 à Berlin, en Allemagne, par son premier propriétaire, Franz Kitzerau. 64S est la quatrième de cinq voitures identiques et le seul exemplaire à conduite à gauche avec un moteur 2 litres à compresseur. (L'une a été détruite, aussi n'en reste-t-il que quatre). En 1966, l'Alta a été achetée par M. W. Wood d'Alburtis, en Pennsylvanie, à Ed Jurist du Vintage Car Store de New York, aux Etats-Unis. Dans le dossier, on trouvera des lettres à Ed Jurist concernant la voiture, de deux autorités en la matière, Karl Ludvigsen (datée d'août 1965) et de Stanley Novak (datée de septembre 1966), cette dernière confirmant qu'il connait bien la voiture. Figure également une correspondance de Duncan Rabagliatti à Wood disant qu'il a acheté la voiture à Ed Jurist, et une lettre de Denis Jenkinson à Wood (datée de novembre 1983) disan
Châssis n° 64S •Modèle de compétition britannique extrêmement rare •Numéros de moteur et de châssis concordants •Régulièrement engagée en courses historiques •Immatriculée au Royaume-Uni •Papiers FIA/MSA (2000) •« Prête à courir » et préparée pour des courses historiques « Le nom d'Alta n'a pas l'aura d'ERA, Maserati, Bugatti ou Alfa Romeo, mais néanmoins, il occupe une place à part dans l'histoire de la compétition automobile britannique et résultait des effort d'un seul homme » - Denis Jenkinson, Motor Sport. Feu Geoffrey Taylor était un petit constructeur spécialisé hors normes. Alors que ses semblables fabriquaient des hybrides à partir de pièces éclectiques, non seulement il concevait, mais il fabriquait chaque pièce de ses Alta Sports et de ses modèles de compétition, jusqu'au compresseur. Il avait manifestement construit la petite usine Alta (démolie seulement au début des années 1960), près de la rocade de Kingston, de ses propres mains. Achevée en 1929, la première Alta de Taylor était une sportive de 1100 cm3. Le moteur Alta faisait appel à des chemises humides, un double arbre à cames en tête avec un arbre vertical entrainant une cascade de pignons, des chambres de combustion hémisphériques et un vilebrequin en acier nitruré qui en faisaient l'un des plus en pointe de son époque. Les moteurs étaient proposés en version à compresseur ou atmosphérique développant respectivement 76 ou 49 ch. La légèreté et la hauteur limitée étaient deux des objectifs de Taylor, aussi le châssis était-il surbaissé et même la petite 1100 était dotée de freins à tambour de 13 pouces. On estime qu'il fut construit 13 voitures dont on pense que cinq ont survécu. En 1934, Taylor construisit la première Alta conçue spécialement pour la compétition, une voiturette au poste de pilotage décalé qui allait recevoir une suspension indépendante à l'avant en 1937. Le pilote privé George Abecassis connut de jolis succès avec cette machine, remportant un certain nombre de victoires avant d'être interrompu par la deuxième guerre. Bien que des 1100, 1500 et 2 litres aient figuré au catalogue jusqu'à la deuxième guerre, il en fut très peu construit. Les estimations les plus justes font état de quatre monoplaces de course, six monoplace à conduite décalée, et 19 modèles Sports. Malgré sa petite taille et ses moyens limités, Alta fut le premier constructeur britannique à produire une nouvelle voiture de Grand Prix après la deuxième guerre, qu'il dévoila en 1948. C'était une évolution du concept d'avant-guerre, animée par un moteur 1 ½ litre à compresseur développant environ 230 ch. Abecassis en fut le premier client et il continua à utiliser des moteurs Alta dans ses HWM de Grand Prix au début des années 1950. La production des modèles de tourisme Alta reprit, mais ils manquaient de mise au point et leur popularité déclina rapidement. Le moteur de Grand Prix était également fourni à Connaught, dont la type B menée à la victoire par Tony Brooks au Grand Prix de Syracuse 1955 était équipée d'un moteur Alta. Bien connue dans le milieu des courses historiques, cette très rare Alta Sports a quitté l'usine le 10 octobre 1937 et a été immatriculée IA-1891 à Berlin, en Allemagne, par son premier propriétaire, Franz Kitzerau. 64S est la quatrième de cinq voitures identiques et le seul exemplaire à conduite à gauche avec un moteur 2 litres à compresseur. (L'une a été détruite, aussi n'en reste-t-il que quatre). En 1966, l'Alta a été achetée par M. W. Wood d'Alburtis, en Pennsylvanie, à Ed Jurist du Vintage Car Store de New York, aux Etats-Unis. Dans le dossier, on trouvera des lettres à Ed Jurist concernant la voiture, de deux autorités en la matière, Karl Ludvigsen (datée d'août 1965) et de Stanley Novak (datée de septembre 1966), cette dernière confirmant qu'il connait bien la voiture. Figure également une correspondance de Duncan Rabagliatti à Wood disant qu'il a acheté la voiture à Ed Jurist, et une lettre de Denis Jenkinson à Wood (datée de novembre 1983) disan
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