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Auction archive: Lot number 271

Alexandre-François-Louis de GIRARDIN (1767-184...

Estimate
n. a.
Price realised:
n. a.
Auction archive: Lot number 271

Alexandre-François-Louis de GIRARDIN (1767-184...

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n. a.
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n. a.
Beschreibung:

Alexandre-François-Louis de GIRARDIN (1767-1848) général. 6 L.A. (une incomplète), 1807, à sa femme, née Victoire de Navailles, veuve du duc d’Aiguillon ; 21 pages et quart petit in-4. Intéressante chronique sur Napoléon, et la fête de Saint-Napoléon. [Vers le 14 juin 1807 ?]. « L’Emp. est parti cette nuit. Les rentes sont montées aujourd’hui, l’on disait à la bourse que la raison en était de ce qu’il devait y avoir le 14 une bataille jour de l’anniversaire de celle de Marengo, qui serait aussi décisive »… Ermenonville 21 juillet 1807. L’ouverture de la session du Corps législatif l’oblige à prendre une décision : « Laisserai-je ici la maison, la ramènerai-je à Paris ? Seras-tu de retour avant la fin d’août ? – La reine restera à Morfontaine l’Emp. étant de retour tout ceci sont des questions difficiles à résoudre »… 22 juillet 1807. Il transmet une lettre de la reine. « François nous a dit qu’il était bien à Paris que le prince Joseph n’était plus roi de Naples qu’il passait au royaume d’Italie, que les françois devaient avoir évacué ce pays le 16 aoust. Je ne sais jusqu’à quel point cette nouvelle est vraie on disait qu’un exprès était venu en prévenir la reine »… 31 juillet 1807. Sa belle-sœur Françoise « prétend que l’Angleterre a accepté la médiation de la Russie et que l’ancien roi de Naples doit évacuer la Sicile, et avoir Malte en place avec le titre de roi de ce pays. Elle dit aussi que les voitures de voyage de la reine sont commandées […]. L’Emp. a été reçu à merveille il doit se rendre le 15 à Notre-Dame pour y rendre grace à Dieu de ses victoires. On dit aussi qu’il traite tout le monde à merveille »… [Peu après le 16 août 1807]. « La fête du 15 a été belle. L’Empereur accueilli à merveille, les jeux – le feu d’artifice auraient été très bien sans quelques petits accidents. D’abord Mr Forioso qui n’a pas été sur la corde tendue entre les deux ponts. Les machines pour la tendre ont cassé. Le feu d’artifice aurait été superbe si la fumée n’avait pas empeschée de le voir. Pour moi je me suis promené toute la journée en véritable badaud », etc. Il parle aussi du spectacle de l’ouverture de la session du Corps législatif, en présence de l’Impératrice, Madame, la reine de Naples, la princesse Caroline, la grande duchesse de Bade, l’Empereur, le prince Jérôme, le grand duc de Berg, etc. « Le discours de l’Emp. a été court et bien. Il a parlé de ses campagnes, a dit que sans l’amitié de l’Empereur du Nord le roi de Prusse n’existerait plus. A annoncé une diminution dans l’impôt foncier. Son intention de porte rle bien-être dans le moindre hameau, des changemens dans l’administration pour le bien du peuple. A dit qu’il avait été extrêmement touché de l’accueil qu’il avait reçu et de la conduite de la France pendant son absence »… On joint une lettre à la même d’un frère ou beau-frère, Brünn en Moravie 2 frimaire XIV (23 novembre 1805).

Auction archive: Lot number 271
Auction:
Datum:
13 Dec 2017
Auction house:
Alde
1 rue de Fleurus
75006 Paris
France
contact@alde.fr
+ 33 (0)1 45 49 09 24
+ 33 (0)1 45490930
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Alexandre-François-Louis de GIRARDIN (1767-1848) général. 6 L.A. (une incomplète), 1807, à sa femme, née Victoire de Navailles, veuve du duc d’Aiguillon ; 21 pages et quart petit in-4. Intéressante chronique sur Napoléon, et la fête de Saint-Napoléon. [Vers le 14 juin 1807 ?]. « L’Emp. est parti cette nuit. Les rentes sont montées aujourd’hui, l’on disait à la bourse que la raison en était de ce qu’il devait y avoir le 14 une bataille jour de l’anniversaire de celle de Marengo, qui serait aussi décisive »… Ermenonville 21 juillet 1807. L’ouverture de la session du Corps législatif l’oblige à prendre une décision : « Laisserai-je ici la maison, la ramènerai-je à Paris ? Seras-tu de retour avant la fin d’août ? – La reine restera à Morfontaine l’Emp. étant de retour tout ceci sont des questions difficiles à résoudre »… 22 juillet 1807. Il transmet une lettre de la reine. « François nous a dit qu’il était bien à Paris que le prince Joseph n’était plus roi de Naples qu’il passait au royaume d’Italie, que les françois devaient avoir évacué ce pays le 16 aoust. Je ne sais jusqu’à quel point cette nouvelle est vraie on disait qu’un exprès était venu en prévenir la reine »… 31 juillet 1807. Sa belle-sœur Françoise « prétend que l’Angleterre a accepté la médiation de la Russie et que l’ancien roi de Naples doit évacuer la Sicile, et avoir Malte en place avec le titre de roi de ce pays. Elle dit aussi que les voitures de voyage de la reine sont commandées […]. L’Emp. a été reçu à merveille il doit se rendre le 15 à Notre-Dame pour y rendre grace à Dieu de ses victoires. On dit aussi qu’il traite tout le monde à merveille »… [Peu après le 16 août 1807]. « La fête du 15 a été belle. L’Empereur accueilli à merveille, les jeux – le feu d’artifice auraient été très bien sans quelques petits accidents. D’abord Mr Forioso qui n’a pas été sur la corde tendue entre les deux ponts. Les machines pour la tendre ont cassé. Le feu d’artifice aurait été superbe si la fumée n’avait pas empeschée de le voir. Pour moi je me suis promené toute la journée en véritable badaud », etc. Il parle aussi du spectacle de l’ouverture de la session du Corps législatif, en présence de l’Impératrice, Madame, la reine de Naples, la princesse Caroline, la grande duchesse de Bade, l’Empereur, le prince Jérôme, le grand duc de Berg, etc. « Le discours de l’Emp. a été court et bien. Il a parlé de ses campagnes, a dit que sans l’amitié de l’Empereur du Nord le roi de Prusse n’existerait plus. A annoncé une diminution dans l’impôt foncier. Son intention de porte rle bien-être dans le moindre hameau, des changemens dans l’administration pour le bien du peuple. A dit qu’il avait été extrêmement touché de l’accueil qu’il avait reçu et de la conduite de la France pendant son absence »… On joint une lettre à la même d’un frère ou beau-frère, Brünn en Moravie 2 frimaire XIV (23 novembre 1805).

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