Beschreibung:

Alexandre brongniart Environ 145 L.A.S. (dont quelques non signées ou minutes), et 10 P.A.S. ou P.S., 1801-1829 ; environ 280 pages formats divers, nombreuses adresses, le tout monté sur onglets et relié en un volume in-4 demi-veau rouge. Importante correspondance scientifique, principalement relative à sa collaboration au Dictionnaire des sciences naturelles publié par Levrault. 1er floréal IX (21 avril 1801). Contrat entre Louis-François-Jauffret, secrétaire perpétuel de la Société des Observateurs de l'Homme et fondé de pouvoir de Levrault et Magimel, libraires entrepreneurs d'un nouveau Dictionnaire d'histoire naturelle : « le Citoyen Brongniart aura la direction absolue de la partie minéralogique [...] il sera libre de choisir et désigner lui-même les collaborateurs qui devront travailler sous sa direction »… 130 lettres environ sont adressées à Pitois, associé de Levrault, relatives au travail de rédaction du Dictionnaire des Sciences naturelles, et à leurs collaborateurs scientifiques… Quittances et reçus. 8 dessins et lavis originaux, et des planches gravées, pour la théorie des agates. D'autres lettres scientifiques, très intéressantes sur la minéralogie et la géologie, sont adressées à Georges Cuvier (1807-1808), à Abraham Werner (1811), à Walter Stephens (1814), à Sylvestre-François Lacroix (1827), etc. à Georges Cuvier. 20 octobre 1807 : « Je voudrois que nous puissions aller un jour avec Varin visiter cette couche de marne qu'il dit contenir des coquilles fluviatiles. Mais je pense aussi qu'il faut attendre que j'ai fini complettement la description des échantillons pris à Montmartre, la Butte-Chaumont, Pantin &c. afin de faire en même temps les vérifications qui seront nécessaires »… 27 avril 1808 : « La Sologne est un pays plat couvert de sable, il n'y a rien à faire en minéralogie et je désespérois d'y retrouver la craie lorsque près de Vierzon c.a.d. à 20 lieues de la Loire j'appercus à quelque distance de la route, un trou dont on avoit retiré des silex et une terre blanche. J'y courus pour voir si c'étoit du silex fluvialite. Je trouvai de gros silex blonds semblables par la forme à ceux de la craie et mon compagnon m'en apporta un qui offroit l'empreinte bien nette d'un oursin »... Ils ont également trouvé, près de Châteauroux, du calcaire grossier avec coquilles. « Je cherche des preuves ou des exceptions aux généralités de superpositions que nous avons cru pouvoir établir pour le terrein des environs de Paris et voici deux nouvelles preuves de la certitude de ces loix et de l'étendue de leur domaine » ; suivent d'autres observations minéralogiques… à Abraham Werner, 4 novembre 1811 : « C'est vous, M. qui avez fait de la géologie une véritable science, qui nous avez donné la méthode de bien observer et d'interresser les esprits les plus rigoureux aux progrès d'une science qu'ils regardoient avant vous comme uniquement composée de considérations futiles et vagues. Les géologues observateurs sont tous sans aucune exception sortis de votre école » ; suit une liste d'échantillons géologiques à envoyer à Werner… à Walter Stephens, « auteur de Notes on the mineralogy of part of the vicinity of Dublin », 20 septembre 1814 : envoi de plusieurs mémoires et de minéraux des environs de Paris, et demande de « pétrifications avec leur ordre de superposition »… À Sylvestre-François Lacroix, 21 novembre 1827 : il faut éloigner de l'Académie des Sciences toute discussion étrangère aux sciences mathématiques et physiques ; « j'y ai vu avec peine la statistique s'y introduire. Chez nous c'est une science d'application qui a de nombreuses ramifications elle a des branches morales par conséquent liées pour beaucoup de pers. avec la religion, des branches administratives et par conséquent politiques »… à Émile de Girardin, 13 décembre 1836, rectificatif après un article de La Presse sur la peinture sur verre, et remarque sur Théophile Gautier qui pourrait « se contenter d'être tranchant sur les principes sans l'être sur les