ALÉSIA/ FOUILLES. GUILLAUME FOURIER (Collonges-les-Bévy, Côte d'Or 1853/ après 1925), archéologue, membre de la commission des antiquités de la Côte d'Or, il mena d'importantes fouilles sur le site d'Alésia. 3 gros dossiers, 1897-1925. Très important ensemble sur les fouilles menées à Alésia, composé de manuscrits, notes, croquis, brochures, courriers et photographies, constitué par Guillaume Fourier, qui participa activement aux fouilles durant de nombreuses années: plan de la pointe de l'oppidum d'Alise, relevés avec données chiffrées, manuscrit «Alésia et les fouilles de la Société des sciences historiques et naturelles de Semur-en-Auxois» (nombreuses corrections), plans manuscrits et imprimés, journaux et coupures de presse, une notes très travaillée pour la Commission des antiquités du département de la Côte d'Or (1899), relevés de fouilles faits le 15 janvier 1899 où il fait apparaître «les cuisines de César», brochures (plusieurs dédicacées, certaines début XIXe), plan dépliant «fouilles d'Alésia, situation des monuments découverts au 20 août 1907», ensemble de feuillets de carnet avec relevés des fouilles, manuscrit sur la situation des fouilles en 1913, lettres de Lefevre-Pontalis (directeur de la Société Française d'Archéologie), Henri Corot, etc., manuscrit pour la commission des Antiquités du département de la Côte d'Or sur la découverte de silex (1899), série de photographies légendées et datées prises en 1906 par Fourier montrant les archéologues au travail sur le chantier de fouilles d'Alésia, manuscrit sur Alise-Sainte-Reine, ensemble de manuscrits concernant le retranchement du Mont Réa, brouillons de lettres, relevés topographiques, imprimés de la Société des sciences naturelles de Semur à l'occasion des réunions annuelles (avec brouillons de discours), etc. Au sujet des substructions du Mont Auxois: «Je crois que le moment est venu d'attirer l'attention des membres du congrès sur les différentes époques de la fondation de bâtiments. Actuellement les fouilles ont mis à jour suffisamment de murs pour permettre de distinguer les maçonneries de construction gauloise de celles qui ont été reconstruites entièrement ou simplement remaniées par les gallo-romains. A mon avis, les fondations qui recouvrent le plateau d'Alésia sont celles des maisons gauloises dans lesquelles les vainqueurs de la Gaule se sont installés et qu'ils ont ensuite plus ou moins modifiées pendant les 4 siècles de leur occupation. Cela explique pourquoi l'on trouve dans ces maisons beaucoup d'objets mobiliers gallo-romains et peu de gaulois [...]. Je le répète, la cité qu'on exhume actuellement sur le Mont-Auxois est la ville gauloise d'Alésia plus ou moins remaniée par les galloromains et même les mérovingiens. S'il en était autrement, les adversaires d'Alise auraient toujours le droit d'objecter qu'il n'a jamais existé autre chose sur le plateau qu'une ville gallo-romaine, par conséquent postérieure à le conquête des Gaules
ALÉSIA/ FOUILLES. GUILLAUME FOURIER (Collonges-les-Bévy, Côte d'Or 1853/ après 1925), archéologue, membre de la commission des antiquités de la Côte d'Or, il mena d'importantes fouilles sur le site d'Alésia. 3 gros dossiers, 1897-1925. Très important ensemble sur les fouilles menées à Alésia, composé de manuscrits, notes, croquis, brochures, courriers et photographies, constitué par Guillaume Fourier, qui participa activement aux fouilles durant de nombreuses années: plan de la pointe de l'oppidum d'Alise, relevés avec données chiffrées, manuscrit «Alésia et les fouilles de la Société des sciences historiques et naturelles de Semur-en-Auxois» (nombreuses corrections), plans manuscrits et imprimés, journaux et coupures de presse, une notes très travaillée pour la Commission des antiquités du département de la Côte d'Or (1899), relevés de fouilles faits le 15 janvier 1899 où il fait apparaître «les cuisines de César», brochures (plusieurs dédicacées, certaines début XIXe), plan dépliant «fouilles d'Alésia, situation des monuments découverts au 20 août 1907», ensemble de feuillets de carnet avec relevés des fouilles, manuscrit sur la situation des fouilles en 1913, lettres de Lefevre-Pontalis (directeur de la Société Française d'Archéologie), Henri Corot, etc., manuscrit pour la commission des Antiquités du département de la Côte d'Or sur la découverte de silex (1899), série de photographies légendées et datées prises en 1906 par Fourier montrant les archéologues au travail sur le chantier de fouilles d'Alésia, manuscrit sur Alise-Sainte-Reine, ensemble de manuscrits concernant le retranchement du Mont Réa, brouillons de lettres, relevés topographiques, imprimés de la Société des sciences naturelles de Semur à l'occasion des réunions annuelles (avec brouillons de discours), etc. Au sujet des substructions du Mont Auxois: «Je crois que le moment est venu d'attirer l'attention des membres du congrès sur les différentes époques de la fondation de bâtiments. Actuellement les fouilles ont mis à jour suffisamment de murs pour permettre de distinguer les maçonneries de construction gauloise de celles qui ont été reconstruites entièrement ou simplement remaniées par les gallo-romains. A mon avis, les fondations qui recouvrent le plateau d'Alésia sont celles des maisons gauloises dans lesquelles les vainqueurs de la Gaule se sont installés et qu'ils ont ensuite plus ou moins modifiées pendant les 4 siècles de leur occupation. Cela explique pourquoi l'on trouve dans ces maisons beaucoup d'objets mobiliers gallo-romains et peu de gaulois [...]. Je le répète, la cité qu'on exhume actuellement sur le Mont-Auxois est la ville gauloise d'Alésia plus ou moins remaniée par les galloromains et même les mérovingiens. S'il en était autrement, les adversaires d'Alise auraient toujours le droit d'objecter qu'il n'a jamais existé autre chose sur le plateau qu'une ville gallo-romaine, par conséquent postérieure à le conquête des Gaules
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