La baie d'Alger vue des collines, 1924 ou 1932 Huile sur panneau Signée en bas à gauche Oil on panel, signed lower left 33 x 41 cm - 13 x 16 1/8 in. Provenance - Vente, Collection de Monsieur Alain Delon et à divers amateurs, Importants tableaux modernes, Me Loudmer, Paris, Hôtel Drouot, 25 novembre 1990, lot 53 - Collection particulière, Japon (acquis au cours de la vente précédente) - Acquis auprès de cette dernière par le propriétaire actuel Bibliographie Jean-Claude Martinet et Guy Wildenstein, Marquet, L'Afrique du Nord, Catalogue de l'oeuvre peint, Paris : Skira/Seuil et Paris : Wildenstein Institute, 2001, décrit sous la référence I-123 et reproduit p. 151 "En 1920, toujours en quête de beau temps, il décida de traverser la Méditerranée pour s'en aller voir Alger qu'il ne connaissait pas. Débarqué en janvier sur une côte nouvelle, Marquet jouit de lui trouver un air de printemps ; si peu d'arbres, à Alger, perdent leurs feuilles." Marcelle Marquet, Vie et portrait de Marquet, 1953 "Au début de 1920, Marquet se rend à Marseille afin d'embarquer pour Alger. Ce premier séjour en Algérie sera un voyage de découverte. L'artiste est conquis par la ville et le Sahara. Il retournera ensuite régulièrement passer l'hiver dans cette contrée ensoleillée. En 1923, il épouse une Algéroise, Marcelle Martinet qui l'entraînera chaque année en Afrique du Nord. Pendant la Seconde Guerre mondiale, ils ne quitteront plus Alger et achèteront une propriété dans les environs. La découverte de la ville par la mer a frappé tous les voyageurs. Orientée face à l'est et bâtie à flanc de montagne, Alger est entourée d'une riche végétation, ses maisons blanches sont couvertes de terrasses. Marquet l'explore à une époque où les constructions commencent à s'édifier, de manière plus intensive, autour de l'enceinte turque. Il reste encore de somptueuses villas mauresques avec leurs merveilleux jardins: les immeubles modernes n'ont pas tout envahi, bien que la ville française ait poussé au gré des nécessités. Les architectes ont construit selon la mode française sans prendre en compte les différences de milieu et de climat. Alger est une grande métropole méditerranéenne et cosmopolite composée : de la Casbah, véritable ville dans la ville, du quartier de Bab-el-Oued totalement original, de ce celui de Mustapha Supérieur qui se couvre d'immeubles modernes et de la ville basse proche du port qui possède tous les aménagements d'une grande cité." Jean-Claude Martinet et Guy Wildenstein, Alger (1920 - 1947), in. Marquet, L'Afrique du Nord, Catalogue raisonné de l'œuvre peint, Milan : Skira/Seuil et Paris : Wildenstein Institute, 2001, p. 75
La baie d'Alger vue des collines, 1924 ou 1932 Huile sur panneau Signée en bas à gauche Oil on panel, signed lower left 33 x 41 cm - 13 x 16 1/8 in. Provenance - Vente, Collection de Monsieur Alain Delon et à divers amateurs, Importants tableaux modernes, Me Loudmer, Paris, Hôtel Drouot, 25 novembre 1990, lot 53 - Collection particulière, Japon (acquis au cours de la vente précédente) - Acquis auprès de cette dernière par le propriétaire actuel Bibliographie Jean-Claude Martinet et Guy Wildenstein, Marquet, L'Afrique du Nord, Catalogue de l'oeuvre peint, Paris : Skira/Seuil et Paris : Wildenstein Institute, 2001, décrit sous la référence I-123 et reproduit p. 151 "En 1920, toujours en quête de beau temps, il décida de traverser la Méditerranée pour s'en aller voir Alger qu'il ne connaissait pas. Débarqué en janvier sur une côte nouvelle, Marquet jouit de lui trouver un air de printemps ; si peu d'arbres, à Alger, perdent leurs feuilles." Marcelle Marquet, Vie et portrait de Marquet, 1953 "Au début de 1920, Marquet se rend à Marseille afin d'embarquer pour Alger. Ce premier séjour en Algérie sera un voyage de découverte. L'artiste est conquis par la ville et le Sahara. Il retournera ensuite régulièrement passer l'hiver dans cette contrée ensoleillée. En 1923, il épouse une Algéroise, Marcelle Martinet qui l'entraînera chaque année en Afrique du Nord. Pendant la Seconde Guerre mondiale, ils ne quitteront plus Alger et achèteront une propriété dans les environs. La découverte de la ville par la mer a frappé tous les voyageurs. Orientée face à l'est et bâtie à flanc de montagne, Alger est entourée d'une riche végétation, ses maisons blanches sont couvertes de terrasses. Marquet l'explore à une époque où les constructions commencent à s'édifier, de manière plus intensive, autour de l'enceinte turque. Il reste encore de somptueuses villas mauresques avec leurs merveilleux jardins: les immeubles modernes n'ont pas tout envahi, bien que la ville française ait poussé au gré des nécessités. Les architectes ont construit selon la mode française sans prendre en compte les différences de milieu et de climat. Alger est une grande métropole méditerranéenne et cosmopolite composée : de la Casbah, véritable ville dans la ville, du quartier de Bab-el-Oued totalement original, de ce celui de Mustapha Supérieur qui se couvre d'immeubles modernes et de la ville basse proche du port qui possède tous les aménagements d'une grande cité." Jean-Claude Martinet et Guy Wildenstein, Alger (1920 - 1947), in. Marquet, L'Afrique du Nord, Catalogue raisonné de l'œuvre peint, Milan : Skira/Seuil et Paris : Wildenstein Institute, 2001, p. 75
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