Adolphe THIERS (1797-1877) homme d’État, historien, Président de la République. 10 L.A.S., 1868-1875, à Léon Say ou à Georges Patinot (neveu de Say) ; 14 pages in-8. Invitations à s’entretenir d’affaires municipales de Paris, ou à venir reprendre des documents… Remerciements pour un livre… Recommandation d’un ami pour une perception… Gratitude pour le secours que les Débats lui ont apporté dans « notre dernière lutte » (13 juin 1869)… « L’honneur de mon gouvernement, et je dirai du vôtre, de celui des Débats qui l’ont si habilement soutenu, sera de s’être affranchi du joug de tous les partis pour faire exclusivement les affaires de la France. Aujourd’hui, par la faute de ces mêmes partis, aveuglément coalisés, la France va tomber peut-être […] sous le joug d’un parti, d’un seul, et du plus aveugle, du plus implacable, du plus antipathique à la nation, de celui que les hommes éclairés, (les Débats en tête,) ont combattu depuis la chute du premier Empire »… Si la France pouvait y retrouver des forces, il faudrait s’y soumettre : « je le ferais sans hésiter, comme j’étais disposé à le faire sous Napoléon III, si je n’avais cru qu’il nous menait à la ruine par l’étranger »… Si la nouvelle restauration réussit, ce sera une « funeste édition de la restauration de 1815, avec la fausse monarchie constitutionnelle, la fausse religion, sous un prince absolutiste et bigot […] La France sera un enfer, et un enfer méprisé et méprisable par l’Europe »… Et de se déclarer avec emphase pour la République (20 août 1873)… On joint 2 l.a.s. de sa veuve née Élise Dosne, 1878-1880.
Adolphe THIERS (1797-1877) homme d’État, historien, Président de la République. 10 L.A.S., 1868-1875, à Léon Say ou à Georges Patinot (neveu de Say) ; 14 pages in-8. Invitations à s’entretenir d’affaires municipales de Paris, ou à venir reprendre des documents… Remerciements pour un livre… Recommandation d’un ami pour une perception… Gratitude pour le secours que les Débats lui ont apporté dans « notre dernière lutte » (13 juin 1869)… « L’honneur de mon gouvernement, et je dirai du vôtre, de celui des Débats qui l’ont si habilement soutenu, sera de s’être affranchi du joug de tous les partis pour faire exclusivement les affaires de la France. Aujourd’hui, par la faute de ces mêmes partis, aveuglément coalisés, la France va tomber peut-être […] sous le joug d’un parti, d’un seul, et du plus aveugle, du plus implacable, du plus antipathique à la nation, de celui que les hommes éclairés, (les Débats en tête,) ont combattu depuis la chute du premier Empire »… Si la France pouvait y retrouver des forces, il faudrait s’y soumettre : « je le ferais sans hésiter, comme j’étais disposé à le faire sous Napoléon III, si je n’avais cru qu’il nous menait à la ruine par l’étranger »… Si la nouvelle restauration réussit, ce sera une « funeste édition de la restauration de 1815, avec la fausse monarchie constitutionnelle, la fausse religion, sous un prince absolutiste et bigot […] La France sera un enfer, et un enfer méprisé et méprisable par l’Europe »… Et de se déclarer avec emphase pour la République (20 août 1873)… On joint 2 l.a.s. de sa veuve née Élise Dosne, 1878-1880.
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