Beschreibung:

Achille Emile Othon FRIESZ (Le Havre 1879-Paris 1949) La calanque de Figuerolles Huile sur toile 65 x 81 cm Signé et daté en bas à droite Othon Friesz 07 Porte au dos sur le châssis les inscriptions autographes O Friesz La calanque de Figuerolles La Ciotat Porte l'ancienne étiquette de la Galerie Druet 114 Faubourg Saint Honoré Paris H026 Friesz Othon Mer et rochers Toile 65 x 81 cm Porte l'ancienne étiquette d'exposition Musée Galliera Paris Exposition Othon Friesz Novembre 1959. La calanque de Figuerole (sic) à la Ciotat. Catalogue N°14 Porte une ancienne étiquette de Express Transport Cette œuvre est répertoriée dans les archives Friesz auprès de Madame Odile Aittouares Ce lot est présenté avec l'amicale collaboration de Maître Mirabaud Provenance : Provenance: Collection particulière Expositions / bibliographie : Exposition: Exposition rétrospective Othon Friesz Musée Galliera, Paris , 1959, n° 14 Exposition " Les Fauves " Tokyo, 1965; Exposition organisée par le peintre Baron- Gérard, et réalisée grâce au soutien de Asahi-Shimbun Press sous le haut patronage de son excellence Monsieur François Misoffe ambassadeur de France au Japon Les Fauves, Salon d'automne, Octobre - Décembre 1979 « C’est brusquement, […] à La Ciotat, sur le motif, que je m’aperçus qu’un cerne laqué était né, inscrivant la colline d’une ligne. J’étais revenu au dessin instinctivement par nécessité picturale. J’avais rappris le dessin moi-même, senti le dessin, ce que n’avaient pu m’enseigner ni les maîtres, ni les antiques. Un art plus grave me ramenait au style, fait de cadences et de rythmes » Othon Friesz cité dans F. Fels, L’Art vivant, de 1900 à nos jours, Genève, Pierre Cailler, 1950. C’est à l’été 1907, alors en voyage aux abords de La Ciotat, qu’Othon Friesz, accompagné de Braque, fait la rencontre de Matisse et plonge enfin pleinement dans le Fauvisme ; premier mouvement d’avant-garde du XXe siècle. En effet, une année plus tôt à Anvers, Friesz opérait timidement un virage vers le fauvisme sans se détacher complètement du naturalisme ni de l’impressionnisme, alors qu’un groupe d’artistes émancipe la couleur de la primauté du dessin. « Othon Friesz emploie un dessin ample et de larges arabesques dont le dynamisme est accentué par une palette claire de jaunes, roses et blancs. La ligne courbe trace la silhouette de la roche d’un geste que l’artiste qualifie lui-même d’impulsif » - Brigitte Gaillard dans André Peyregne, La Ciotat interprétée par le fauviste Othon Friesz », Nice Matin, [en ligne], mis en ligne le 04/09/2021. À partir de 1907, la palette d’Othon Friesz gagne en expressivité et son trait, tout en courbe, vise l’essentiel. L’objectif n’est plus la mimésis mais l’interprétation personnelle du réel. Les paysages méditerranéens incarnent des sujets d’expérimentation privilégiés pour l’artiste qui en tire des versions aussi lyriques que stylisées. Ses paysages se composent de masses colorées aux tons beiges, rose, orange et violets. La ligne, plus sombre et fluide, souligne les formes. Dans La calanque de Figuerolles, le contraste du rose orangé de la roche, des nuances vibratoires du bleu de la mer et du vert d’une rare végétation, évoquent cet air chaud, voire aride, typique du sud de la France. Le trait libéré du détail et la touche peu chargée en pigment, donnent un ensemble épuré et suggèrent une impression de spontanéité et de vivacité. La ligne et la touche peuvent ainsi être rapprochés du traitement qu’Othon Friesz réserve à d’autres peintures produites la même année, telle que Paysage à La Ciotat conservée au musée des Beaux-arts de Nancy. Ces oeuvres, peintes entre 1906 et 1907, font partie des toiles les plus rares et somptueuses de l’artiste, ce qui en fait les plus recherchées sur le marché de l’art.