48 x 36cm. (18,90 x 14,17in.) b1RARE PENDULETTE CAGE DISSIMULANT UN PHOTOPHORE EN OR ET ARGENT DORÉ, PAR JAMES COX LONDRES, VERS 1770, ÉXECUTÉE POUR LE MARCHÉ CHINOIS En forme de colonne octogonale à décor de panneaux en agate rouille, veinée de blanc, la monture formée de pilastre en or, ciselés au repoussé de rinceaux, fleurs et corbeilles fleuries, l'une des faces présentant une montre surmontée du balancier apparent, cernés chacun d'un bandeau serti de grenats, le cadran signé Jas. Cox London à chiffres romains pour les heures, arabes pour les minutes, la partie supérieure rétractable présente un petit photophore à gradins repercé d'arceaux, nœuds de rubans, lauriers et entrelacs, il est actionné par un poussoir à la base, celle-ci évasée, octogonale à moulure de filets, dissimule un compartiment et un miroir H. (ouverte) : 16 cm Côté de la base : 7 cm Section de la colonne : 5,8 cm H. (fermée) : 11,4 cm A GOLD, SILVER AND AGATE-MOUNTED PENDULETTE REVEALING A PHOTOPHORE, BY JAMES COX LONDON, CIRCA 1770, EXECUTED FOR THE CHINESE MAR KET Octagonal-shaped, with white veined, rust-colored agate panels, the mount composed by a gold pilaster, chiseled with foliage scrolls, flowers and floral baskets set with garnets, one of the sides revealing a watch surmounted by a visible balance wheel, the dial signed Jas. Cox London, the retractable upper part revealing a candle holder activated by means of a button located on the base, the octagonalshaped flared base concealing a compartment and a mirror H. (opened): 6 ¼ in. One side of the base: 2 ¾ in. Section of the column: 2 ¼ in. H. (closed): 4 ½ in. Cette pendulette fait partie d'un groupe de quatre petites horloges munies d'un photophore coulissant, très similaires quant à la forme et au décor, dont une, parfaitement identique à la nôtre, se trouvait dans le commerce de l'art(1) (Fig. a) et deux autres font partie des collections du musée du palais impérial de Pékin(2) (Fig. b). Cependant, les deux premières, réalisées en agate veinée rouge, se différencient dans leur structure par la présence d'un oculus supplémentaire, découvrant le mécanisme du balancier, situé au-dessus du cadran et cerné comme celui-ci de grenats, élément qui manque sur la paire du musée de Pékin, dont le corps est recouvert de plaques d'agate brune veinée de vert et le cadran est ceint de pierres vertes. Ainsi que les deux exemplaires conservés au palais impérial de la Cité Interdite, notre pendulette et son pendant furent très vraisemblablement réalisées au cours des années 1770 pour une commande destinée à la cour du Céleste Empire. Notre pendulette, ainsi que sa paire portent sur le cadran la signature JAS.COX / LONDON. Personnalité protéiforme de l'orfèvrerie londonienne du XVIIIe siècle, mais aussi de la joaillerie et de la création d'automates, James Cox se remarqua également par sa démarche commerciale novatrice(3) et par son habilité d'entrepreneur. Il suscita dès les années 1940 l'intérêt des chercheurs et des historiens de l'horlogerie, à commencer par Alfred Chapuis, qui fut parmi les premiers à lui dédier quelques amples études(4) et, jusqu'à la dernière en date et la plus complète, publiée par Ian White en 2012(5). Fils d'un tailleur, James Cox naquit à Londres en 1723 dans une maison de Coleman Street, dans la paroisse St Stephen. Le 13 janvier 1737, il entama les sept années d'apprentissage auprès de l'orfèvre Humphry Pugh et parvint à s'installer à son compte dès le 14 juin 1745 à Racquet Court, dans la boutique de son ancien maître. Cox avait épousé cette même année, au mois de décembre, Elisabeth Liron, fille d'un marchand huguenot appartenant aux Non-conformistes(6), dont la dot lui permit vraisemblablement son établissement précoce à l'enseigne de l'Urne d'Or (Fig. c). Comme son étiquette commerciale trilingue en témoigne, Cox avait établi très tôt des relations commerciales avec l'Allemagne et avec les manufactures françaises, tout en employant des artisans français établis à Londres. I
48 x 36cm. (18,90 x 14,17in.) b1RARE PENDULETTE CAGE DISSIMULANT UN PHOTOPHORE EN OR ET ARGENT DORÉ, PAR JAMES COX LONDRES, VERS 1770, ÉXECUTÉE POUR LE MARCHÉ CHINOIS En forme de colonne octogonale à décor de panneaux en agate rouille, veinée de blanc, la monture formée de pilastre en or, ciselés au repoussé de rinceaux, fleurs et corbeilles fleuries, l'une des faces présentant une montre surmontée du balancier apparent, cernés chacun d'un bandeau serti de grenats, le cadran signé Jas. Cox London à chiffres romains pour les heures, arabes pour les minutes, la partie supérieure rétractable présente un petit photophore à gradins repercé d'arceaux, nœuds de rubans, lauriers et entrelacs, il est actionné par un poussoir à la base, celle-ci évasée, octogonale à moulure de filets, dissimule un compartiment et un miroir H. (ouverte) : 16 cm Côté de la base : 7 cm Section de la colonne : 5,8 cm H. (fermée) : 11,4 cm A GOLD, SILVER AND AGATE-MOUNTED PENDULETTE REVEALING A PHOTOPHORE, BY JAMES COX LONDON, CIRCA 1770, EXECUTED FOR THE CHINESE MAR KET Octagonal-shaped, with white veined, rust-colored agate panels, the mount composed by a gold pilaster, chiseled with foliage scrolls, flowers and floral baskets set with garnets, one of the sides revealing a watch surmounted by a visible balance wheel, the dial signed Jas. Cox London, the retractable upper part revealing a candle holder activated by means of a button located on the base, the octagonalshaped flared base concealing a compartment and a mirror H. (opened): 6 ¼ in. One side of the base: 2 ¾ in. Section of the column: 2 ¼ in. H. (closed): 4 ½ in. Cette pendulette fait partie d'un groupe de quatre petites horloges munies d'un photophore coulissant, très similaires quant à la forme et au décor, dont une, parfaitement identique à la nôtre, se trouvait dans le commerce de l'art(1) (Fig. a) et deux autres font partie des collections du musée du palais impérial de Pékin(2) (Fig. b). Cependant, les deux premières, réalisées en agate veinée rouge, se différencient dans leur structure par la présence d'un oculus supplémentaire, découvrant le mécanisme du balancier, situé au-dessus du cadran et cerné comme celui-ci de grenats, élément qui manque sur la paire du musée de Pékin, dont le corps est recouvert de plaques d'agate brune veinée de vert et le cadran est ceint de pierres vertes. Ainsi que les deux exemplaires conservés au palais impérial de la Cité Interdite, notre pendulette et son pendant furent très vraisemblablement réalisées au cours des années 1770 pour une commande destinée à la cour du Céleste Empire. Notre pendulette, ainsi que sa paire portent sur le cadran la signature JAS.COX / LONDON. Personnalité protéiforme de l'orfèvrerie londonienne du XVIIIe siècle, mais aussi de la joaillerie et de la création d'automates, James Cox se remarqua également par sa démarche commerciale novatrice(3) et par son habilité d'entrepreneur. Il suscita dès les années 1940 l'intérêt des chercheurs et des historiens de l'horlogerie, à commencer par Alfred Chapuis, qui fut parmi les premiers à lui dédier quelques amples études(4) et, jusqu'à la dernière en date et la plus complète, publiée par Ian White en 2012(5). Fils d'un tailleur, James Cox naquit à Londres en 1723 dans une maison de Coleman Street, dans la paroisse St Stephen. Le 13 janvier 1737, il entama les sept années d'apprentissage auprès de l'orfèvre Humphry Pugh et parvint à s'installer à son compte dès le 14 juin 1745 à Racquet Court, dans la boutique de son ancien maître. Cox avait épousé cette même année, au mois de décembre, Elisabeth Liron, fille d'un marchand huguenot appartenant aux Non-conformistes(6), dont la dot lui permit vraisemblablement son établissement précoce à l'enseigne de l'Urne d'Or (Fig. c). Comme son étiquette commerciale trilingue en témoigne, Cox avait établi très tôt des relations commerciales avec l'Allemagne et avec les manufactures françaises, tout en employant des artisans français établis à Londres. I
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