48 x 36cm. (18,90 x 14,17in.) b1ÉTUI À CIRE EN ORS DE COULEUR, PAR CHARLES-ALEXANDRE BOUILLEROT, PARIS, 1776-1777 De section ovale, orné de filets ciselés de feuillages, alternés de bandeaux unis, les ceintures ciselées de culots sur fond amati ; la plaque du fond changée H. : 12,7 cm l. : 1,8 cm L. : 2 cm Poids : 52,59 gr. 18 k (750) Charles-Alexandre Bouillerot, reçu en 1769 Poinçons : - Maître orfèvre, Charles-Alexandre Bouillerot, une fleur de lys couronnée, deux grains, CAB, une mitre. - Maison commune, N couronné, Paris, du 13 juillet 1776 au 13 août 1777. - Charge, (or et menus ouvrages d'argent) Le chiffre de Paris, Paris, du 18 novembre 1774 au 13 juillet 1780. - Décharge, (or et menus ouvrages d'argent) tête de singe, Paris, du 18 novembre 1774 au 13 juillet 1780. - Garantie, or, tête d'aigle (frappée deux fois), depuis 1838. A COLOURED GOLDS ÉTUI À CIRE, BY CHARLES-ALEXANDRE BOUILLEROT, PARIS, 1776-1777 Oval-shaped, chiseled with scrolling foliage, and caps on a matt background ; the bottom plate replaced H.: 5 in. W.: 0 ¾ in. L.: 0 ¾ in. Weight: 52,59 gr. 18 k (750) Charles-Alexandre Bouillerot, registered in 1769 Hallmarks : - Maker's mark : Charles-Alexandre Bouillerot, a crowned fleur de lys, two grains, CAB, a mitre. - Warden's mark : Crowned N, Paris, from July 13th 1776 to August 13th 1777. - Charge mark : monogram for Paris, Paris, from November 18th 1774 to July 13th 1780. - Decharge mark : monkey's head, Paris, from November 18th 1774 to July 13th 1780. - Restricted warranty mark for gold, since 1838 : head of eagle (struck twice) CHAR LES-ALEXANDRE BOUILLEROT (né en 1737) Descendant d'une dynastie d'orfèvres parisiens, Charles-Alexandre Bouillerot naquit vers 1737 et fut reçu à la Cour des Monnaies le 24 avril 1769, cautionné par le maître Jean-Louis Bouillerot, dont on ignore le degré de parenté. Il développa une affaire florissante, qui lui permit d'arriver le numéro 149 de sa corporation en 1774, puis de faire commerce avec le marchand Granchez, propriétaire du Petit Dunkerque. Il fut élu garde de sa communauté en 1786 et 1787. Il habita successivement rues des Arcis, du Grand-Hurleur, du Haut-Moulin et de la Harpe, puis quai Pelletier pendant la Révolution, lorsqu'on perd sa trace en 1792. Inspiré par le retour à l'Antique des années 1760, ce modèle d'étui à cannelures, que l'on voit représenté sur un dessin anonyme contemporain, conservé au musée des Arts décoratifs de Paris(1) (Fig. a), a connu un grand succès et, enrichi de cannelures rudentées à l'instar du nôtre, il continua à être exécuté sous le règne de Louis XVI par différents orfèvres parisiens. BOUILLEROT DANS LES COLLECTIONS Hormis trois tabatières(2), le Louvre possède un étui exécuté entre 1780-1783 par Charles-Alexandre Bouillerot(3), d'un modèle différent, orné de médaillons renfermant des attributs sur un fond quadrillé agrémenté d'un semis régulier de pois, dont la composition rappelle en partie celle d'un autre étui anonyme que nous présentons également ici (lot 104). Le motif de cannelures rudentées qui décorent notre étui, est très proche de celui présent sur un autre étui, dont le poinçon de maître semble être C. D. (?), conservé au Metropolitan Museum de New York(4) et de trois autres, portant le poinçon de l'orfèvre Nicolas Durier, dont un fait partie des collections du Victoria and Albert Museum de Londres5 et les deux autres provenant de l'ancienne collection Bernard Franck, furent vendus sous le n°146 par Sotheby's, New York, le 16 avril 2015. -1- Inv. 4268 B, voir Peter Fuhring, Designing the decor : french drawings from the eighteenth century, cat. exp., Lisbonne, musée Calouste Gulbenkian, 2005, p. 222. L'exemplaire réalisé en or d'après ce modèle se trouve également au musée Calouste Gulbenkian, inv. 706, voir ibid., p. 223. -2- Inv. OA 7729 ; TH 1426 ; OA 7642, voir Serge Grandjean, Catalogue des tabatières, boîtes et étuis des XVIIIe et XIXe siècles du musée du Louvre, Paris, RMN, 1981, cat. 44-46, p. 59-60. -3- Inv.
48 x 36cm. (18,90 x 14,17in.) b1ÉTUI À CIRE EN ORS DE COULEUR, PAR CHARLES-ALEXANDRE BOUILLEROT, PARIS, 1776-1777 De section ovale, orné de filets ciselés de feuillages, alternés de bandeaux unis, les ceintures ciselées de culots sur fond amati ; la plaque du fond changée H. : 12,7 cm l. : 1,8 cm L. : 2 cm Poids : 52,59 gr. 18 k (750) Charles-Alexandre Bouillerot, reçu en 1769 Poinçons : - Maître orfèvre, Charles-Alexandre Bouillerot, une fleur de lys couronnée, deux grains, CAB, une mitre. - Maison commune, N couronné, Paris, du 13 juillet 1776 au 13 août 1777. - Charge, (or et menus ouvrages d'argent) Le chiffre de Paris, Paris, du 18 novembre 1774 au 13 juillet 1780. - Décharge, (or et menus ouvrages d'argent) tête de singe, Paris, du 18 novembre 1774 au 13 juillet 1780. - Garantie, or, tête d'aigle (frappée deux fois), depuis 1838. A COLOURED GOLDS ÉTUI À CIRE, BY CHARLES-ALEXANDRE BOUILLEROT, PARIS, 1776-1777 Oval-shaped, chiseled with scrolling foliage, and caps on a matt background ; the bottom plate replaced H.: 5 in. W.: 0 ¾ in. L.: 0 ¾ in. Weight: 52,59 gr. 18 k (750) Charles-Alexandre Bouillerot, registered in 1769 Hallmarks : - Maker's mark : Charles-Alexandre Bouillerot, a crowned fleur de lys, two grains, CAB, a mitre. - Warden's mark : Crowned N, Paris, from July 13th 1776 to August 13th 1777. - Charge mark : monogram for Paris, Paris, from November 18th 1774 to July 13th 1780. - Decharge mark : monkey's head, Paris, from November 18th 1774 to July 13th 1780. - Restricted warranty mark for gold, since 1838 : head of eagle (struck twice) CHAR LES-ALEXANDRE BOUILLEROT (né en 1737) Descendant d'une dynastie d'orfèvres parisiens, Charles-Alexandre Bouillerot naquit vers 1737 et fut reçu à la Cour des Monnaies le 24 avril 1769, cautionné par le maître Jean-Louis Bouillerot, dont on ignore le degré de parenté. Il développa une affaire florissante, qui lui permit d'arriver le numéro 149 de sa corporation en 1774, puis de faire commerce avec le marchand Granchez, propriétaire du Petit Dunkerque. Il fut élu garde de sa communauté en 1786 et 1787. Il habita successivement rues des Arcis, du Grand-Hurleur, du Haut-Moulin et de la Harpe, puis quai Pelletier pendant la Révolution, lorsqu'on perd sa trace en 1792. Inspiré par le retour à l'Antique des années 1760, ce modèle d'étui à cannelures, que l'on voit représenté sur un dessin anonyme contemporain, conservé au musée des Arts décoratifs de Paris(1) (Fig. a), a connu un grand succès et, enrichi de cannelures rudentées à l'instar du nôtre, il continua à être exécuté sous le règne de Louis XVI par différents orfèvres parisiens. BOUILLEROT DANS LES COLLECTIONS Hormis trois tabatières(2), le Louvre possède un étui exécuté entre 1780-1783 par Charles-Alexandre Bouillerot(3), d'un modèle différent, orné de médaillons renfermant des attributs sur un fond quadrillé agrémenté d'un semis régulier de pois, dont la composition rappelle en partie celle d'un autre étui anonyme que nous présentons également ici (lot 104). Le motif de cannelures rudentées qui décorent notre étui, est très proche de celui présent sur un autre étui, dont le poinçon de maître semble être C. D. (?), conservé au Metropolitan Museum de New York(4) et de trois autres, portant le poinçon de l'orfèvre Nicolas Durier, dont un fait partie des collections du Victoria and Albert Museum de Londres5 et les deux autres provenant de l'ancienne collection Bernard Franck, furent vendus sous le n°146 par Sotheby's, New York, le 16 avril 2015. -1- Inv. 4268 B, voir Peter Fuhring, Designing the decor : french drawings from the eighteenth century, cat. exp., Lisbonne, musée Calouste Gulbenkian, 2005, p. 222. L'exemplaire réalisé en or d'après ce modèle se trouve également au musée Calouste Gulbenkian, inv. 706, voir ibid., p. 223. -2- Inv. OA 7729 ; TH 1426 ; OA 7642, voir Serge Grandjean, Catalogue des tabatières, boîtes et étuis des XVIIIe et XIXe siècles du musée du Louvre, Paris, RMN, 1981, cat. 44-46, p. 59-60. -3- Inv.
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