3e main Dans la collection depuis 1975 Version la plus aboutie du petite prototype Djet ! Carte grise française Châssis n° : 20067 Moteur n° : 2871 C’est après la rupture de l’alliance René Bonnet et Charles Deutsch que la marque D.B. est dissoute. René Bonnet part avec une idée de moteur central arrière à l’image des nouvelles Lotus de compétition. Pour affirmer et sauver sa nouvelle société, son cahier des charges demande une voiture sportive, fiable, avec des pièces de grandes séries pour limiter les coûts d’entretien. Ce sera avec Renault que se concrétisera ce projet, grâce au moteur de la future R8 Gordini. La Djet de série sera donc équipée d’un châssis poutre. Face à des difficultés financières, René Bonnet se voit contraint de vendre d’abord une partie, puis la totalité de son entreprise à la firme Matra. Malgré ce rachat, la Djet reste en production jusqu’en juillet 1968. Cette voiture restera une véritable révolution pour son temps. En tout, moins de 1 700 exemplaires seront produits, faisant de cette auto une vraie rareté et une authentique sportive française. C’est très tôt qu’Hervé Charbonneaux croise la route des Djet René Bonnet, puisque son cousin, Emmanuel Charbonneaux, participait à des compétitions à leur volant : le Tour de France Automobile de 1964, comme exemple. Le regard du passionné instigateur du Tour Auto se porte très vite sur un mystérieux Djet VS, version la plus puissante de la gamme, roulant près de Saint-Dizier… L’auto que nous présentons dans ces pages est donc le châssis 20067, vendue neuve par le garage Archambaud à Langres. Le 10 juin 1969, c’est un professeur de lycée, Monsieur Langellier, de Wassy qui rachète l’auto. Hervé tente à plus d’une reprise de lui acheter son Djet VS rouge, mais impossible ! Un jour de grand froid de janvier 1975, il croise son auto rêvée, capot ouvert sur le bord de la route. Après quelques discussions, il parvient enfin à acheter l’auto ! Fait rare, si ce n’est unique, la voiture n’ayant finalement jamais quittée la Haute-Marne, elle conserve encore aujourd’hui son immatriculation d’origine. Esthétiquement, quelques retouches de peinture ont été faites mais l’ensemble est très propre et la carrosserie en fibre de verre n’a pas souffert d’une trop forte utilisation. Dans l’habitacle, l’ensemble est en très bon état à l’image du tableau de bord, de son beau volant d’origine et de son instrumentation complète. Le ciel de toi est impeccable, tout comme les moquettes et les contre-portes. Seul l’assise du siège conducteur a travaillé avec le temps et méritera une retouche pour les plus exigeants. Cette auto a eu la chance de bénéficier d’un entretien méticuleux, et toutes les factures, de 1975 à 1993 sont encore présentes. Elle subira une grande révision en 1995, puis partira en 2017 chez EPAF à Romorantin pour un nouvel entretien complet. C’est durant ce voyage que le réservoir d’essence sera remplacé par un type compétition fait main en aluminium, et qu’un échappement inox sera posé. Ajoutons que Hervé voulait faire installer une boite ZF comme cela était les intentions de Matra sur la dernière évolution du modèle. Les plans de montage usine seront confié à l’acheteur. De nos jours, peu de ces autos ont eu la chance de rester dans une configuration conforme à celle d’origine, et peu d’entre-elle ont un historique aussi limpide que cet exemplaire. Affichant seulement 83 801 km au compteur, ce Djet VS n’a jamais été restauré mais toujours été préservé avec grand soin. Une raison de plus de s’y intéresser.
3e main Dans la collection depuis 1975 Version la plus aboutie du petite prototype Djet ! Carte grise française Châssis n° : 20067 Moteur n° : 2871 C’est après la rupture de l’alliance René Bonnet et Charles Deutsch que la marque D.B. est dissoute. René Bonnet part avec une idée de moteur central arrière à l’image des nouvelles Lotus de compétition. Pour affirmer et sauver sa nouvelle société, son cahier des charges demande une voiture sportive, fiable, avec des pièces de grandes séries pour limiter les coûts d’entretien. Ce sera avec Renault que se concrétisera ce projet, grâce au moteur de la future R8 Gordini. La Djet de série sera donc équipée d’un châssis poutre. Face à des difficultés financières, René Bonnet se voit contraint de vendre d’abord une partie, puis la totalité de son entreprise à la firme Matra. Malgré ce rachat, la Djet reste en production jusqu’en juillet 1968. Cette voiture restera une véritable révolution pour son temps. En tout, moins de 1 700 exemplaires seront produits, faisant de cette auto une vraie rareté et une authentique sportive française. C’est très tôt qu’Hervé Charbonneaux croise la route des Djet René Bonnet, puisque son cousin, Emmanuel Charbonneaux, participait à des compétitions à leur volant : le Tour de France Automobile de 1964, comme exemple. Le regard du passionné instigateur du Tour Auto se porte très vite sur un mystérieux Djet VS, version la plus puissante de la gamme, roulant près de Saint-Dizier… L’auto que nous présentons dans ces pages est donc le châssis 20067, vendue neuve par le garage Archambaud à Langres. Le 10 juin 1969, c’est un professeur de lycée, Monsieur Langellier, de Wassy qui rachète l’auto. Hervé tente à plus d’une reprise de lui acheter son Djet VS rouge, mais impossible ! Un jour de grand froid de janvier 1975, il croise son auto rêvée, capot ouvert sur le bord de la route. Après quelques discussions, il parvient enfin à acheter l’auto ! Fait rare, si ce n’est unique, la voiture n’ayant finalement jamais quittée la Haute-Marne, elle conserve encore aujourd’hui son immatriculation d’origine. Esthétiquement, quelques retouches de peinture ont été faites mais l’ensemble est très propre et la carrosserie en fibre de verre n’a pas souffert d’une trop forte utilisation. Dans l’habitacle, l’ensemble est en très bon état à l’image du tableau de bord, de son beau volant d’origine et de son instrumentation complète. Le ciel de toi est impeccable, tout comme les moquettes et les contre-portes. Seul l’assise du siège conducteur a travaillé avec le temps et méritera une retouche pour les plus exigeants. Cette auto a eu la chance de bénéficier d’un entretien méticuleux, et toutes les factures, de 1975 à 1993 sont encore présentes. Elle subira une grande révision en 1995, puis partira en 2017 chez EPAF à Romorantin pour un nouvel entretien complet. C’est durant ce voyage que le réservoir d’essence sera remplacé par un type compétition fait main en aluminium, et qu’un échappement inox sera posé. Ajoutons que Hervé voulait faire installer une boite ZF comme cela était les intentions de Matra sur la dernière évolution du modèle. Les plans de montage usine seront confié à l’acheteur. De nos jours, peu de ces autos ont eu la chance de rester dans une configuration conforme à celle d’origine, et peu d’entre-elle ont un historique aussi limpide que cet exemplaire. Affichant seulement 83 801 km au compteur, ce Djet VS n’a jamais été restauré mais toujours été préservé avec grand soin. Une raison de plus de s’y intéresser.
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