Beschreibung:

1954 LANCIA AURELIA GT B20 4ème SERIE PININFARINA Châssis n° 3139 Moteur/engine n° B20 3689 LA VOITURE A SUBI UN DOMMAGE DE PEINTURE SUR LE TOIT. ARTCURIAL PRENDRA EN CHARGE LA REPARATION - La meilleure des B20 - Une restauration exemplaire - Même propriétaire depuis 25 ans - Restaurée par Kappa Constructeur de voitures très raffinées du point de vue technique, Lancia lance en 1950 une nouvelle famille de modèles du type B10 sur la base d'un nouveau petit moteur en aluminium à six cylindres en V à 60 degrés étudié par l'ingénieur De Virgilio sous la supervision du grand Vittorio Jano, auteur des moteurs Alfa 6C et 8C avant la guerre. L'Aurelia B10 (la berline de base) à quatre roues indépendantes bien guidées et freins hydrauliques efficaces atteint 135 km/h avec 1 750 cm3 et 56 ch et offre avec ses quatre vitesses de brillantes reprises. Cette Lancia monocoque malgré sa carrosserie de berline quatre portes affiche une allure très " Lancia " par la pureté et le dynamisme de ses lignes. À l'époque, la B10 concurrence la nouvelle Alfa Romeo 1900 et enthousiasme ses conducteurs malgré un prix très élevé pour le marché italien. Le potentiel du moteur est vite reconnue et Lancia propose en 1951 la série B21 dotée d'un moteur porté à deux litres, groupe qui équipe parallèlement un coupé grand tourisme, la B20 GT, conçu et dessiné avec l'aide de Pininfarina et construit sur une plate-forme raccourcie à 2,66 m . Le coupé B20 GT est présenté au Salon de Turin 1951 et une production limitée à 50 exemplaires est lancée. Mais les premiers utilisateurs se rendent compte que sur ce coupé, la puissance du moteur deux litres portée à 80 ch en fait une voiture de sport agile et vive, sans gâcher ses qualités de voiture luxueuse et confortable. Gianni Lancia, fils du fondateur et amateur de compétition, fait vite préparer quatre coupés avec moteur porté à 90 ch en vue de la Mille Miglia. Les grands succès de la B20 commencent par une stupéfiante deuxième place absolue au classement général - et une première en grand tourisme - dans cette épreuve impitoyable derrière une Ferrari quatre litres. Aux 24 Heures du Mans, une B20 GT privée pilotée par Bracco et Lurani finit 12e au général et premières des deux-litres. Venue au Mans par la route, elle repart par la route. En 1952, une B20 à compresseur de150 ch finit quatrième de la Carrera Panamericana. Faut-il ajouter saison après saison les victoires aux Dolomites, à Pescara, au Rallye de Monte Carlo et les places d'honneur acquises en Sicile ou à la Mille Miglia devant des voitures bien plus puissantes. Certains propriétaires se permettaient d'utiliser leur B20 pour leurs déplacements professionnels et de l'engager en rallyes en catégorie tourisme avec de grandes chances de succès même au général. Le coupé Lancia Aurelia GT B20 reste comme une des plus brillantes production de la marque toutes périodes confondues. En 1953, après les série I et II, les série III et IV bénéficient d'un moteur porté à 2,5 litres et 118 ch à 5 300 tr/min, le plus puissant V6 de série qui équipera aussi les sublimes spider et cabriolet B24. Les séries V et VI perdront ensuite quelques chevaux. En 1957, la Flaminia, plus opulente, remplace le coupé B20 GT … sans le faire oublier. Ce coupé Lancia Aurelia GT B20, à direction à droite comme la majorité des B20, appartient à la série IV de 1954, produite à 845 exemplaires, la plus recherchée par les amateurs de Lancia. Équipée du kit Nardi, elle a un sélecteur de vitesse au plancher. Vendue neuve en septembre 1954 au Real Automovil Club de Espana, elle fut acquise par le vendeur en 1987 et confiée pour une restauration totale au mythique spécialiste de la restauration des Lancia, la firme Kappa, de Gorgonzola (Milan), qui acheva ses travaux en 1990. Le montant de la facture de restauration fut de l'ordre de 100 000 dollars à l'époque comme l'atteste le dossier de factures et photos disponibles. Elle a parcouru depuis entre 18 et 20 000 km, toujours soigneusement garée et ent