Beschreibung:

Cette rare Lancia Aurelia B20 GT série IV méticuleusement restaurée a été importée aux Pays-Bas depuis Nice, en France, il y a environ vingt ans. Le dernier propriétaire connu en France fut M. Jean-Pierre Cornu résidant avenue des Anglais à Cannes, acquéreur de la voiture au début des années 1970. L’actuel propriétaire, réputé collectionneur de belles machines de sport et de course italiennes, acheta la Lancia en 1989 après sa découverte dans une grange abandonnée. Le moteur était déposé, mais tous les organes essentiels et les éléments d’habillage étaient présents. La voiture qui ne présentait aucune trace d’accident grave ni de corrosion structurelle possédait un gros potentiel qui entraîna immédiatement la décision de procéder à une restauration totale « jusqu’au dernier boulon » capable de remettre cette importante Lancia dans son prestigieux état d’origine et à son niveau de performances. Cette Aurelia achevée aux usines Lancia de Turin le 16 juin 1954 fut immatriculée le 5 juillet, en Italie d’après M. Cornu. La voiture fut par la suite vendue en France. M. Cornu a également confirmé que l’équipement Nardi, y compris l’écope de capot authentique, était présent lorsqu’il acheta la voiture. Les nombreux équipements spéciaux installés par le préparateur turinois, Enrico Nardi permettent de penser que cette Aurelia a probablement été utilisée en rallye ou en course. Elle possède, par exemple, outre les nombreuses modifications Nardi, un siège conducteur spécial d’Aurelia B20 qui offre un meilleur maintien latéral en virage à grande vitesse. Dans un récent échange de courrier avec M. Cornu, il est fait état d’un ancien propriétaire français résidant dans les Alpes, qui vendit la voiture à un collectionneur de Marseille, et qui lui expliqua (au début des années 1970) que cette Aurelia très particulière avait participé à la Mille Miglia et couru à Monza. Il déclara en avoir la preuve écrite. Du fait que cet ancien propriétaire n’avait aucune raison d’influencer M. Cornu (qui avait acheté la voiture au collectionneur de Marseille), il n’y a pas de raison, selon M. Cornu, de douter de cette affirmation (voir à ce sujet les courriels figurant dans la documentation). Quant à sa restauration, la Lancia fut totalement démontée et nettoyée jusqu’à la tôle nue et les tâches de réfection de la tôlerie et de peinture confiées aux meilleurs spécialistes. Le moteur fut reconstruit avec beaucoup de soin selon toutes les spécifications Nardi originales : deux carburateurs Weber inversés avec boîte à air en aluminium Nardi, magnéto Scintilla Vertex de Lancia Aurelia originale, arbre à cames sport Nardi, pistons forgés haute compression, vilebrequin équilibré dynamiquement, volant moteur allégé, chambres de combustion et conduits réusinés, et ressorts de soupapes renforcés. De plus, la voiture est équipée d’un sélecteur au plancher Nardi, une écope de capot Nardi originale et de roues en acier allégées de B20. Les échappements sont équipés de longs extracteurs SNAP authentiques semblables à ceux des Ferrari de la fin des années 1950. L’aspect extérieur de cette voiture a été inspiré par la célèbre B20 GT gagnante de Liège-Rome-Liège avec Johnny Claes : sans pare-chocs, mais avec une barre spéciale portant deux longue-portée Lucas et deux antibrouillard Marchal identiques à ceux de la voiture de Claes. Un échantillon de peinture fut obtenu du fameux carrossier Dino Cognolato qui fournit la nuance de blu Mediterraneo correcte, une superbe teinte d’époque rarement vue sur les modèles de série. À l’intérieur, la planche de bord est en deux tons : Lancia blu et blu Mediterraneo, tandis que la garniture est en cuir Lancia blu avec des sièges recouverts de drap gris et des tapis caoutchouc conformes à l’origine. Le pare-brise et les glaces latérales teintés vert sont les vitrages d’origine de la voiture. Depuis son achèvement en 2002, la voiture a été utilisée occasionnellement dans des manifestations belges et néerlandaises telles que le Rallye de